LES PRÉTENDUS COMPLOTEURS DU 20 AVRIL 2013, POURRAIENT-ILS SERVIR DE TROC CONTRE DES BULLETINS DE VOTE ?
06 janv. 2014
Presque dix mois, une tentative de déstabilisation et/ou de coup d’état a été enrayée par quelques éléments de l’AND, d’après le chef de l’État Ikililou Dhoinine et son ex-ministre de l’intérieur, chargé de l’information Ahamada Abdallah. Depuis l’aube où, naissaient les rumeurs sur cette affaire, jusqu’à sa confirmation par les autorités du régime en place, notamment celles susmentionnées, le paysage comorien a été avalé parles dires des uns et des autres. Depuis donc, des doutes d’un vrais-faux coup d’État se promènent. Même si quelques crains de l’opinion ont été avalés par la franchise d’un prêtre dans son église qui s’affichait aux fronts de ces autorités précitées. Des preuves à l’appuie, des pièces à conviction, des logements servant d’abri… ce sont les éléments qui constituaient les raisons que le régime mettait en avant pour séduire la population.
Depuis le 20 avril 2013, date à laquelle, cette tentative a été rendue publique, la situation est en état d'insupportable attente. Et de cela personne n’en parle. Le régime en place se refugie dans un silence profond. Et quel est le rôle de l’autre coté de la classe politique comorienne, plus précisément l’opposition, face à cette situation ayant l’image d’un exutoire ? Toyb Maarouf, Mahmoud Ahmed Abdallah, Amdjad Ahmada Djaé, Babatay, Ousseine Maoulida, Ahamada Satoulou… serviront-ils à quelque chose dans les prochaines législatives, comme c’était le cas en 2010, quand le député de Bambao a été élu par le biais d'un vil troc bulletin contre prisonniers ?
Le silence du gouvernement, comme tout silence dans une affaire pareille, n’est autre que suspect. Il y a de quoi s’interroger pour qu’on sache la réalité des choses. Lorsque la paix du pays aurait été troublée, n’est-ce pas au département de la défense qui doit se charger de mettre de lumière sur ce qui devrait se produire ? Pourquoi le silence radio du chargé de la défense face à ce climat ? Et le garde des sceaux, quel est donc son rôle au moment où des dossiers s’entassent dans son, département depuis des lustres ? Oui il est bien clair qu’au palais de justice on assiste à un phénomène de symbiose, mais pourquoi les bons éléments n’arrivent à convaincre les mauvais ? Quand on parle de justice, on parle de loyauté et de fermeté. Oui, la justice comorienne dispose de très bonnes substances pour une justice bonifiée. Une bonne raison pour une bousculade au dossier qui ne cesse d’angoisser une bonne partie de la population. Les éléments sont là selon les accusateurs. Alors que les détenus soient jugés et purgent les peines. Ou qu’ils soient libérés faute d’absence des preuves… L’orgueil ne doit pas couter la vie des innocents s’ils le sont.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus