images[4]Elu gouverneur de l’île de Ngazidja, Moungni baraka Said soilih, est attendu avec son équipe de remonter la pente et surmonter les difficultés qui ont déjà étranglé l’île de Ngazidja en particulier et les Comores en général, de paire avec le régime central. L’île de Ngazidja qui s’estime la plus stratégique et la plus productrice par rapport aux deux autres, doit mettre la machine en marche pour que les incommodités soient éradiquées à jamais, malgré le déficit de 2,7 milliards annoncé par le gouverneur, quarante cinq jours après de son installation au pouvoir. Les commissaires quant à eux, ont le mérite de parfaire leurs tâches d’une façon aussi responsable et appréciable. L’île de Ngazidja où se voit le désordre du pays, mérite un équilibre au moment où la misère est plus que méchante. Le désœuvrement, le désespoir, les gueux dans la misère et les déshérités dans le malheur. Peuple abandonné, peuple faisant repos sur un calvaire.

 

Par ailleurs, ça s’annonce décevant et désespérant au moment où, par la voix des heuts du régime insulaire, "les autorités de l’île de Ngazidja, comptent sur les recettes douanières, les impôts, les patentes, les vignettes… pour l’équilibre financière de l’île". Oui, personne n’ignore qu’il est de devoir de chaque intéressé de s’acquitter pot respectif, mais cela ne pourra pas en seul, s’estimer costaud pour le développement d’une île déjà étouffée par la misère. L’espoir des Wangazidja se reposait sur l’expansion des secteurs privés, la création d’emplois, des entreprises, des commerces dignes du nom. Il a été aussi rêvé l’aide à une pêche et à une agriculture… efficaces, sachant que ces deux secteurs sont presque inexistants aux Comores, notamment à Ngazidja. C’est donc ce que les Wangazidja ont soif d’entendre et de voire se réaliser.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

 

 

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