LORS DE L’INVESTITURE DU MAIRE A IKONI, QUELLE SERA LA PROCHAINE EPISODE ? DES FLAMMES OU APOCALYPSE ?
04 avr. 2013
Trop, c’est trop « Mzé wa Masamba ». Maman m’a dit : « kapvana sha tsatsaya hana ndani, no roho urengwa ». Donc les traitres qui ne s’écartent pas de nos connaissances, doivent savoir que telles menées les dénoncent et affichent leurs intentions.
Ikoni, s’est entre-déchirée, Ikoni souffre et Ikoni est exécrée depuis les émeutes des nuits cauchemardesques du 23/24 décembre 2012. Au lieu d’enlever cette couche de pâte avilissante, sur le front de la cité, certains prétendant être dirigeants en rajoutent une. Mais le plus imbuvable, sont les gens qui s’aspirent intelligents, manipulés par un simple individu perdant sa potentialité après être découvert par les siens, dont kiki. Ce dernier a mis la perceuse dans ledit mouvement de contestation contre le pouvoir de Mouigni Baraka, gouverneur de Ngazidja. Vite, ce mouvement a eu l’adhésion des assoiffés de pouvoir, originaires d’Ikoni. Dans l’idée de dresser les ikoniens, les uns contre les autres, quelques infiltrés d’autres milieux, logés à Ikoni, s’ajoutant des natifs d’Ikoni, tous des voyous de grand renomme, ont érigé des barricades au sein et aux frontières de la ville, le Mercredi 03 avril 2013, tôt, le matin. L’acte n’est pas isolé. Une bande d’arsouilles bien alimentés par quelques politiques d’Ikoni malintentionnés contre leur ville natale, pour des intérêts démagogiques et personnels.
Même si à Ikoni, la situation s’annonçait d’une couleur sombre… la matinée susmentionnée, mais la municipalité de Bambao ya Mbwani, la nouvelle équipe et le nouveau haut magistrat de cette institution, ne sont pas restés bras-croisés. Après avoir joué son rôle de responsable du moment, pendant cette urgence, cette municipalité s’engage dans la procédure de porter plainte pour que les empruntes de malfaisance soient appropriées. Oui, des pensées circulent dans les veines, mais comme les wa Ngazidja disent « uhura wa mwamba ndrabo ko homo omoha, ye sha trilwa ho mwabani trambo.». L’indignation exprimée par la municipalité de Bambao ya Mbwani au sujet de ces actes commis par des gens qui sont mal conseillés, a eu ses échos idéals. Face à cette situation, l’adjoint au Maire chargé de la sécurité, Mohamed Mbechezi, affirme : « Nous, la municipalité de Bambao ya mbwani, avons demandé à la gendarmerie nationale, de sécuriser la ville d’Ikoni, partie intégrante de la mairie de Bambao ya Mbawni, pendant un temps indéfini. » Même si c’est un devoir de cette municipalité de Bambao ya mbwani, mais la reconnaissance citoyenne n’est pas exclue.
Une cité à la Mercie des voyous
Un petit recul de mémoire. Aucune hache ne peut arriver à faire tomber un arbre sans l’aide d’un autre arbre. Alors ce que les ikoniens viennent de vivre la matinée du Mercredi 03 Avril 2013, est bien l’histoire de l’arbre et la hache. Voilà une ville rendue frêle par le sien.C’est donc le troisième marché conclu…, depuis Didi mpnungu ou Msa fumu a été sollicité par Mmadi bin Soultwan, passant par le 18 Mars où Ali Soilih a agi... à cause des natifs de la ville. Et voilà, Ikoni, est devenue un terrain d’essaie pour des fins politiques. C’est donc, normal que le ministre de l’intérieur comorien a profité la situation de vulnérabilité qui s y installe depuis les nuits affolantes, pour la hausse d’un taux de popularité, suite à une médiatisation sienne, sans pareille. Il est aussi normal si le procureur de la république, veut à tout prix avoir sa part dans cette ville, qui n’est rendue qu’en gravats par les siens, c’est-à-dire lui offrir une patate chaude à la main dont l’arrangement à l’amiable au sujet de l’une des affaires les plus cruelles, sur l’agenda historique du pays. Qui peut se dire ne sachant pas que freiner le procès sur l’affaire d’Ikoni, n’est que miner à nouveau le terrain. Si on retourne vers deux siècles en arrière, on comprendra. « Sha hari wali kwa wooza ». Et d’où vient ce mot ? Est-ce qu’il n’est pas une raideur grattant la raison de cette haute autorité judiciaire, dont le procureur de la république ? Possible. Mais bon, Après, 700 ans, ou 70ans ou même 7ans, les choses peuvent redevenir normales. Donc l’espoir est là.
En outre, il est temps de réfléchir à font, sur le phénomène devenu monnaie courante aux Comores, dont les passations des marchés qui risquent d’être meurtrières. Cela peut servir de support, ne serait ce qu’une dose, pour la compréhension de ceux qui se reposent dans la fumée. Une date aussi doit être mise à la fraicheur. 2016 année qui commence à pondre ses œufs, ne doit pas âtre classée dans l’inconscience. Donc les traitres semant la terreur et minant le sol ikonien et qui se sentent à l’abri des yeux de Moscou, n’échapperont pas à l’histoire et elle les jugera.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus