IMAG0054Ce n’est pas de tracer une biographie d’un homme dont j’ignore l’enfance, c’est tout simplement de témoigner l’œuvre du destin qui est maniée pour rendre à cet homme ce qui lui est réservé. Si jeune, le sable blanc du Lac Bishioni, pendant longtemps un stade, nous était des habits. Un sable qui couvrait nos torses et nos jambes. Juste quand, l’équipe de rafale club jouait son match contre une autre équipe comme Ramasse, Onze canons, Simba, Filling Karidoudja ou autres. Derrière les camps, on admirait cette équipe de rafale de laquelle Mohamed Soulé fut défenseur.

Alors c’est à partir de là, que je vais commencer. Ce Goulamaly avec sa vraie appellation, Mohamed Soulé Issilam n’est autre qu’un enfant d’Ikoni comme les autres et issu du milieu, comme d’autres enfants. Un ikonien de comportement, un ikonien de dose et un ikonien de présence. Pas de mystère. Mohamed Soulé Issilam, n’est pas connu un homme loquace, donc voilà, un homme qui dit ses mots aux moments propices. Il faisait les groupes comme tant d’autres jeunes de la ville, car Ikoni a bénéficié beaucoup de contributions de ses enfants. Un Mohamed Soulé agissant dans son milieu pour des causes siennes, c’est-à-dire cette ville. Pas effarouchant ni malveillant, un homme qui marchait avec ses pas, donc honnête on le connait depuis Ikoni. Un enfant des Ikoni donc un enfant d’Ikoni. Ceux qui l’ont vécu porteront de témoignage. Lui et moi, avons des chemins qui ne se sont jamais croisés dans le passé, mais mes dires sont d’un simple ikonien pour un ikonien de même.

Le parcours et l’honneur

Enseignant au collège de Bambao, situé à Ikoni, après la craie, et une formation au Sénégal, Mohamed Soulé a posé racines aux Douanes des Moroni. Des échelons dont je n’assure pas la connaissance mienne car loin du pays je suis depuis des années, mais un homme intègre, qu’il est, je n’en doute pas. Aucun témoignage d’un homme de virement, donc voilà un comorien avec des orientations de convictions et d’amour envers sa ville, sa région, son île et son pays. Se fabricant une bonne promotion, des connaissances élargies… et à chaque étape, le destin sien lui offre les promis. A chaque pas son offre. Toujours fidèle à ses amis, à son parcours et à son destin, cet ikonien d’Ikoni est un enfant de Bamabao. Mohamed Soulé Issilam, un homme qui se respecte et qui respecte autrui. Un homme qui défend sa patrie… les témoignages sont là.

Ami du sport, ancien footballeur, il a soutenu et amorcé l’équipe de Conon club d'Ikoni puis de Djabal club d'ikoni de même, il y a un moment. Si celle-ci fait de souffle, c’est parce qu’il y a eu sa contribution rajoutée à celle de ceux qui y sont toujours pour le maintien de cette formation, jusqu’à ces heures-ci. Une équipe de Djabal club rassemblant tous les enfants de différents quartiers de la ville d’Ikoni.

Qu’il le veuille ou pas, un homme dont la génération a besoin

Sous directeur de campagne de Mougni Baraka lors des élections des gouverneurs, élections après lesquelles, Mohamed Soulé Issilam, est nommé commissaire aux finances… de l’île de Ngazidja. Voilà, un homme de la région et de l’île avant d’être du pays. Mohamed Soulé a pu conserver quelques points faisant des racines politiques et technique dans cette région sienne qui poussent dans le département dont il est commissaire. Avec ses dix huit localités, Bamabao n’est pas absentes dans sa charge. Déjà un début qui s’annonce positif. Il n’ y a pas que la région, l’île de Ngazidja n’est pas absente dans son département de même.

Mohamed Soulé Issilam qui est issu de la nouvelle génération, est un homme avec qui on attend le changement dans une région et dans une ville abandonnées par les leurs depuis la mort de l’homme de Neandertal. Oui, il n’est pas politique. Oui, il est technocrate, mais la politique est comme la vie conjugale. Un bon mari on ne le connait qu’à partir du moment qu’il s’est marié mais pas à l’état de célibataire. Alors avec un esprit de partage, avec un sens d’honneur, avec un manque de prise en considération des provocations… Mohamed Soulé Issilam, servira… en tant qu’un homme politique digne de ce nom dans la génération présente et future de notre milieu. Ce n’est ni lui ni moi qui avons fait cette œuvre, c’est son destin, donc voilà qu’il soit politicien ou non, qu’il s’engage ou pas… cet homme de beaucoup de discrétion est attrapé par son destin. L’œuvre de l’homme peut être détruite facilement avec et la main et la langue. Mais celle de Dieu, dont le destin, l’homme est impuissant d’en défaire. « Badi do ndro pvo Lila ya waha hule, yatso karibu mwa tchero ». 

SAID YASSINE Said Ahmed

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