IMAG0054Nos Comores traversent une crise sans précédent. Crise politique, économique, sociale… Au moment où les réseaux sociaux ont fait une percée dans le quotidien des comoriens de tous bords comme celui d’autres sociétés, on a cru qu’ils peuvent servir à quelque chose de durable et de définitif, donc contribution aux changements des idées pour la nouvelle ère. Et quand le sérieux prend congé de ces moyens de communication, les gens restent mal informés, obscurcis. Même si nos autorités se montrent avec fierté et plus ou moins hautaines, mais ceux qui sont véhiculés par ces nouveaux canaux, atteignent leurs consciences. Des outils qui peuvent aider au changement des idées pour une transformation nouvelle pour un développement harmonieux.

Malgré-cela, chez nous les comoriens, nous ne faisons pas bon usage de ces instruments de communication. Est-ce que avons-nous compris le rendez-vous de ce troisième millénaire ? Ce réseau qui a remplacé le monde de tracts, de télégramme et d’autres… on s’en sert pour les mensonges, les diffamations, les dindons de la farce… et les règlements de comptes. Et pourtant certains sont bien faits pour s’en servir d’une façon aussi noble ; informations, combats d’idées, analyses, points de vue… et pour un travail fiable, nos livraisons doivent être munies des preuves et sources bien fondées. Mais dommage, une structure minoritaire fait bon maniement.

Et Exemple, depuis quelques jours, certains blogs comoriens émettent une information mensongère, selon laquelle,« l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi a annoncé à son entourage qu’il est prêt à faire un chèque pour aider le gouvernement à payer les deux mois d’arriérés de salaire ». Cette manière d’informer contribue à décrédibiliser nos blogs. Il faut « vérifier plus d’une fois » nos écrits. Compte tenu de la gravité de l’annonce, nous avons rencontré un des lieutenants le plus imminent d’Ahmed Abdallah Sambi qui, avec aisance, l’a démentie, la qualifiant de mensongère. Selon ces même réseaux, « le paiement de deux mois de salaire est fait par l’ancien président Sambi, comme cela est le cas quand un pays apporte son aide à notre pays, le gouvernement le fait savoir à tout le monde». Il faut du sérieux, car trop de désinformation, tue l’information.  

SAID YASSINE Said Ahmed

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