D’ici là, des associations de défenses de je ne sais pas quoi des Comoriens, se créent. Comme ici à Marseille ces associations poussent comme de la gale, on se demande à quoi servent-elles en vérité. Sinon, celle qui est la plus en vogue ces derniers temps, c’est l’association SOS Voyage, qui fait la une de toute la communauté comorienne, qui soit de France ou d’ailleurs. Après des abus qui ont été constatés par certains des fondateurs de cette association, des abus commis par Farid Soilh et son condisciple le feu, MOMO, un nettoyage a été fait pour garantir un bon déroulement de du SOS Voyage. C’est ainsi qu’une nouvelle équipe a pris la reine et l’évincement de Farid et compagnons s’est produit.

Mais contrairement à ceux qui sont annoncés par les responsables de ce mouvement, aucun effort ni changement par rapport aux problèmes auxquels, les comoriens en situation de voyage confrontent, ne sont opérés. Personne ne doit penser que la contribution ou le combat tant attendus chez SOS voyage par les comoriens est uniquement de faire de hitmat ou des manifestations religieuses pour les morts du crash. Non, cela est une complétive. Cette équipe doit savoir que leur tâche est lourde. L’essentiel ce n’est pas de prendre une responsabilité, mais c’est de pouvoir l’assumer.

Déjà, les symptômes sont là. Les comoriens arnaqués à nouveau par France Comores Voyages, (FCV), aucune voix  des associations de défenses ne s’est pas prononcée. Où est donc SOS voyage dans une situation comme celle-ci, liée à leur tâche. N’est-ce pas une association pour la défense des droits des comoriens en situation de voyage ? Qu’est-ce qu’elle attend, où quand elle va réagir face à ce drame ? Ce que les comoriens de quatre bords attendent du SOS voyage pour l’instant, c’est de hausser la voix pour montrer manifester l’inquiétude par rapport à cet acte de déprédation, opéré par Hassani Saadi, Said Gaga, M. Abdoulhamid, Mme Janètte, Les Anglais… et consorts.

Ali Mohamed Said

(Marseille) France

Retour à l'accueil