QUATRE JEUNES FILLES DE MKAZI ENLEVEES, LE CLIMAT DEVIENT DE PLUS EN PLUS TARIFIANT
24 mai 2013 Le niveau de vigilance dans la ville de Mkazi passe désormais au ROUGE. Jeudi 23 mai 2013 quatre jeunes filles de 20 et 26 ans ont été enlevées par quelques hommes en uniforme militaire. Cette scène s’est produite hier dans le lieudit Sahani. Et juste entre Mdé et Mkazi, pendant que ces filles ramassaient des fagots dans un champ. Ce vendredi matin les quatre coins de la ville ont perdu l’habituel donc envahis par des militaires. C’est bien le syndrome du vendredi noir de Mkazi. Comme le tort n’est pas une exclusivité, le déclanchement, était fait par des jeunes délinquants sans aucune orientation, sans foi ni loi. Le vendredi dernier, ils ont chassé des agents de la Mamwé menant des opérations anti-fraude et munis des factures. Les fautifs de la ville de Mkazi, qui depuis des lunes ne désirant pas voir l'armée chez eux, n’ont pas tardé à semer la pagaille.
Toutefois, pensant au défensif, la Mamwé a fait appel à l'armée. L’œuvre d’annihiler le transformateur a été mise en route. Les 20 000 âmes de Mkazi, dans le noir à cause des jeunes délinquants, agissant sans aucun ordre de la ville. Mais un tort qui s’oriente vers une autre direction. Cela me rappelle l'école primaire, lorsqu'un élève parle en classe et qu’on punit toute la classe. Alors car ce transformateur est une propriété de la ville, les jeunes ont refusé qu’il quitte Mkazi. Tout de suite, l’armée, intercepte. Et ça a mal tourné. Plusieurs blessés dans les deux camps, des voitures brulées, des maisons vandalisées… Mkazi devient donc un champ de bataille.
Une paix ironique
Toutefois, es élus de la région, natifs de cette localité, (Député et Conseiller) avec d'autres personnalités locales ont tenté de mener la paix. Le calme semblait revenir. Mais l’enlèvement des quatre jeunes filles d'hier à suscité l’inquiétude de la population mkazienne. Craignant que l'armée s'introduise à nouveau dans la ville, les jeunes ont décidé de pas monter la garde. La raison de ce retour de l'armée après une paix sur le sol de Mkazi, retour bien annoncé depuis…, reste inconnue.
Qui étaient en uniforme et enlevé les filles susmentionnées en dehors de la ville ? Difficile à comprendre. Des agents de l’AND ou des citoyens déguisés ? Encore une fois, nous prions tous pour la paix et qu’aucun malheur n'arrive à ces jeunes filles que nous disons des otages. Justice, justice, justice !!! Qu'une enquête soit ouverte pour trouver les coupables. Et du coté des jeunes de Mkazi fouteurs de bordel, et pour l’And qui a failli à la voie consensuelle…
Youssouf MOHAMED ELHAD, Marseille