GEDC1297.jpgNon, le séparatisme n’a pas quitté le sol comorien. Malgré que les castes, les grands du pays… ont entamé des démarches pour l’éradication du séparatisme, mais ceci persiste toujours et toujours. Je pense qu’hier, l’autorité politique de base de l’île comorienne d’Anjouan a été en grande majorité épargnée de ce fléau. On disait mais vraiment on disait, que le vrai politique de l’île comorienne d’Anjouan ne s’était pas mouillé dans cette boue de séparatisme, même si quelques têtes importantes, comme Kaambi el-yachourtwi, Mohamed Abdou Madi (Alias Mdjamawe)… y faisaient de poids. Seuls les vendeurs des marchés et les ouvriers, qui ont ramassé le pire et les vrais responsables étaient calmes dans leurs foyers. Rppelons très bien que le 11 juin 2011, les députés anjouanais ont demandé la demission du président de l'assemblée, Bourhane Hamidou pour ceder la place à Andoudou, un député comorien d'Anjouan sans tenir compte des orientations de la loi.

 

Alors les députés anjouanais agissant de cette manière aussi lâche, ont oublié que l’île de Moheli pendant un temps considérable a été dépourvue de personnalité durant le régime Sambi. Président de l’Union, Anjouan, Président de l’Assemblée et celui de la Cour constitutionnelle, Grande-Comore. Alors les députés anjouanais doivent comprendre que la haine engendre la haine. Et nul n’est méchant volontairement. Car les autres insulaires de l’archipel, en l’occurrence Moheli et Ngazidja sont conciliants, il ne faut pas abuser de cette malléabilité consciente. Il est temps de mettre fin à la satisfaction de la colline des caprices des responsables anjouanais qui oublient que Comores sont pour tous les insulaires. Cette fois-ci, rien ne va être cédé car, ces genres de caprices plongent l’ensemble du pays dans la crise sans précédent.

 

Aujourd’hui, la vraie image se dessine sur toutes les audiences. Nul n’est légitime dans un pays qu’un élu. Alors que va dire l’Ibrahim Halidi de ce jour ? Il va qualifier l’acte chauvin des députés anjounais de « wow ana shiromani wa hedzwa hoho », comme a été dit au feu Taki, jusqu’à ce que le séparatisme murisse ? Tout le monde est convaincu que la question du séparatisme n’a pas eu son débat approprié. Comme plusieurs régions de l’île de Ngazidja ont manque de l’eau et de l’électricité, nombreuses sont les régions du pays en manque des débats par rapport à la question qui étrangle le pays ces quatorze dernières années. Beaucoup prétendaient hypocritement que le séparatisme est éradiqué. Non, il n’y a pas d’éradication quand il y a symptôme.

 

Pour clore, la tâche du nouveau président des Comores, Ikililou Dhoinine doit être ardue. Et si les députés anjouanais persistent ? Et si les députes des autres îles ne cèdent pas aux caprices ? Quelle mesure devant être prise pour qu’une éventuelle crise soit évitée ? Est-ce que le chef de l’Etat est conscient comme les comoriens le sont, de l’implantation des mines dans la surface sociopolitique comorienne par son prédécesseur Ahmed A. Sambi ?

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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