PIC218Les campagnes s’annoncent autrement. Elles dégagent aussi des symptômes terrifiants et qui risquent d’être couteux. De ce lundi 29 novembre 2010, la périodique politique de la mouvance présidentielle, dont le journal « Cœur de Baobab », a vomi de l’amère. Les propos, soutirés d’un article intitulé « portraits croisés des trois finalistes » et qui sont sans doute diffamatoire, dépassent la qualité de l’homme conscient des responsables, mais hauts responsables de cette périodique. La politique est un art. Un art spécial, qui a besoin de sa bonne gestion. Les qualités d’un bon politicien ne se sont pas soudées à des gros, gros diplômes… De cela, nous devons différencier politicien et politologue. «… Son baccalauréat il n'a obtenu à la 5ème tentative, après qu'une forte délégation de Boingoma eut plaidé en sa faveur auprès du jury. Niveau d'études tellement médiocre …».

C’est inadmissible. Baobab, doit rendre valables ses arguments pour attirer l’électorat mais non mener ces propos diffamatoires. Bon ou mauvais, Mohamed Fazul, est une autorité. L’île de Mwali a fait de lui, malgré tous, l’un des trois lauréats. Oui, nombreux ceux qui savent que cet article infamant, provient d’un blog de l’île de Mwali. Mais pour une bonne campagne, Baobab, n’a aucune raison de l’emprunter, car c’est aussi simple d’assumer une responsabilité comme diffamateur. Moi en ma personne, je ne soutiens pas le candidat Mohamed Fazul. Et même, s’il y a une contribution pour son échec, je peux contribuer sans doute. Mais le sens de l’autorité, doit être respecté. Oui, mal choisir c’est choisi. Mais le respect doit conduire nos consciences... Respecter autrui, c’est se respecter.

SAID YASSINE Said Ahmed

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