IMAG0071Les gros poissons seront ferrés ou pas ? Depuis le 23/24 décembre 2012, la ville d’Ikoni vit ses plaies qui sont loin d’être cicatrisées. Des spéculations à droite, des intox à gauche avec des manteaux si épais, les commanditaires sont toujours protégés et pourtant les zones d'ombre semblent dégagées. Rappelons-nous très bien que le lundi 25  octobre 2013, trente jeunes ont été transférés, au parquet de Moroni, et cinquante convocations ont été distribuées. Ce jour du mois d’octobre 2013, le procès sur l’affaire d’Ikoni débuta et dura quatre jours. C’était après que les mères des enfants emprisonnés, se soient manifestées pour la tenue du procès. La suite tout le monde l’imagine. L’insatisfaction des intéressés constatant que ce procès ne s'était pas déroulé équitablement. Des innocents emprisonnés, des  commanditaires libres et pourtant des révélations accablantes ont été faites.

En effet, le mois de mai dernier en visite en France, Madame le Maire de la commune de Bambao ya mbwani, Mariama Mzé Mmadi, s’est entretenu avec les ikoniens de France, ville par ville. Et elle a été ouvertement interpellée à Marseille par cette même communauté du chef lieu de la commune qu’elle administre. Sollicitant, la réconciliation des ikoniens et de France et des Comores, Mariama Mzé Mmadi, s’est montrée flexible et ouverte à toutes les conditions et propositions qui lui ont été faites par les ikoniens de France, parmi lesquelles faire en sorte que le procès soit rejugé, suite à un appel qui a été interjetté. Faire en sorte que les mandats d'amenés dont l’exécution a été empêchée par le nouveau sultan de Ngazidja Mamadou 1èr sous prétexte qu’une fois que ces mandats seront exécutés, ikoni va replonger dans le gouffre. N’est-elle pas toujours dans le gouffre la ville d’Ikoni ?

Enfin, quelques jours après son retour aux Comores, Mariama Mzé Mmadi, maire de la commune de Bambao ya mbwani, a multiplié ses efforts afin de respecter, les doléances de la communauté de sa ville natale en France. Celles de faire avancer l’appel fait. C’est ainsi que, ce lundi 23 juin 2014, huit mois après le premier procès, jugé mauvais, et un an et demi depuis le drame dévastateur, le procès sera refait. Est-ce que les jeunes martyrisés, dupés et hypnotisés depuis la prison, de sorte qu’ils n’aient rien dit ou disant moins lors du premier procès vont briser la glace ou vont-ils toujours rester de marbre ? La vérité va se savoir ou, le doute va-t-il toujours persister ? Lorsque le maire de la commune s’est engagé dans ce combat, quelle est la position de l’un de ses conseillers municipaux, le Vice-président en charge des finances, Mamadou, qui sans doute a avoué avoir empêché l’exécution des mandats d'amené contre quelques ikoniens sur cette affaire ?


SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus 

 

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