Quatrième île des Comores, convoitée pour je ne sais quelle raison par les colons, Maore est l’île soi-disant française qui baigne dans l’ensemble de l’archipel des Comores. Dans cette terre, la plupart de habitants sont ne se sentent jamais chez eux, or ils sont sur une terre leur. Jours et nuits, ils sont locataires chez eux. La famine qui les frappe vers l’Est, le désespoir vers l’Ouest, la terreur vers le Nord et les mépris vers le Sud.

A part les multitudes de lois qui transforment le visage normal de la vie du comorien de Maore, les expulsions perpétuelles, sont un signe du non retour de cette île dans l’ensemble de l’archipel. Maore est comorienne mais comorienne au bout des lèvres. Que donc font les autorités comoriennes par rapport à l’ampleur que prend la situation actuelle dans cette île déjà partie depuis l’instauration du visa Balladur ?

Et les enfants comoriens qui sont loin des leurs parents, expulsés vers les autres îles Comores ? Il est aussi malheureux de savoir qu’au lieu que les autorités comoriennes se soucient de la vie, de la défense… des enfants victimes de la situation coriace vécue à Maore, elles restent marbres.  Il se crée d’ici là, des associations françaises à Maoré pour la défense et le soutien de ces victimes innocentes, dont les enfants éloignés de leurs parents, au moment où aux Comores terre d’origine de ces souffre-douleurs aucune mesure n’est entreprise.

Toildine Chafia

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