TANT QUE LA JUSTICE EST ASSUJETIE, LA CORRUPTION RESTE TOUJOURS ENRACINEE
03 mars 2012Jusque quand vit la commission de lutte contre la corruption aux Comores ? Une commission qui selon les comoriens d’esprit, ne constitue qu’un tissu de mensonge et un piège pour attraper des gros poissons qui ne sont pas mangeables par le régime et qui sont à la fois menaçant ce dernier. Avec la honte, le dégout et l’indignation de la nouvelle identité qui est attribuée aux Comores, classées comme troisième pays ex-éco avec la Russie et le Nigeria en matière de corruption, les comoriens d’esprits demandent l’indépendance de la justice pour que corruption soit éradiquée sur le sol comorien. Je ne pense pas que là où se reposent les Comores aujourd’hui, je ne pense pas qu’avec la salissure de laquelle, les Comores sont enveloppées ces derniers temps, une pseudo commission de lutte contre la corruption soit nécessaire au moment où ses membres constituant ne sont que de représentants de la machine gouvernementale ainsi que des hommes de quelques courants politiques.
Des accords pirates aussi nuisibles
Seule la justice est l’élément moteur pouvant déplanter cette maladie de honte, pire que le Sida et la peste. Et il y a plusieurs formes de corruptions qui sont très graves et qui ne sont jamais discernées aux Comores par les tenants du régime en place ; la corruption des grands. Les pots de vin qui atterrissent à chaque lever du soleil, aux mains des membres des hauts des régimes. Par exemple, l’attribution exclusive de la vente de l’alcool à Nicom, société privée… un monopole ruinant… n’est-ce pas une forme de corruption dans laquelle des pots de vin ne sont pas exclus ? Si, sans aucun doute. Les différentes décisions de l’Etat qui n’ont que menacer les intérêts des citoyens, juste parce que des pots de vins se libèrent en sont quelques unes aussi. Par exemple les décisions suicides de la biometrisation de la vie de comorien dont manque de liberté, les accords pirates d’autrefois, faisant naître la vente des nationalités à des bandits, l’attribution de la chaise en or à Bashar Kiwan et autres… Le comorien d’aujourd’hui traverse un passage d’esclavagisme pacifique orchestré par ses autorités, juste en échange des intérêts dits personnels.
La sujétion de la justice
Donc la présumée corruption de Said Abdallah Rifki est un tissus juste pour se taper un très bon bilan. Alors la liberté de la justice doit avoir naissance pour que corruption soit éradiquée. Hallucinant. Moi, je ne m’y connais pas en matière de droit. Mais je pense qu’avant toute audience, il faut réunir tous les éléments au cours d’une audition et d’une enquête. Mais jugé, écopé, purgé une peine puis relâché faute de manque de preuve, pour ne pas dire une incompétence juridique, car j’ai confiance en nos magistrats, je préfère dire laxisme juridique. Il faut donc du sérieux dans cette machine dont la sagesse et la prudence sont de mises. L’application ou la démission, mais non la soumission. Car «…Seha ka himilya ndongoo mbi, seha ka himiliya wa hinyiyo hautso hishimu ledzina ya umbwa nilo ». Pensez au serment dont vous avez fait prestation, pensez à vos responsabilités et classez la peur d’être remercié du boulot, dans le placard.
SAID YASSINE Said Ahmed
(COMORESplus)