IMAG0054Il y a deux semaines, juste depuis le vendredi 20 avril 2013, une tentative de coup d’Etat, de déstabilisation ou d’assassinat a été déjouée. Des auteurs présumés sont en détention depuis le lendemain de ce putsch dit, avorté. Depuis là donc, une situation arc-en-ciel laisse présager. Un climat qui fait que les comoriens n’arrivent pas à décrocher la réalité du fait. Quand donc les insulaires connaitront la droiture de chose ? Cette question est loin de trouver de réponse.

Jusque quand les mercenaires impliqués dans ce coup et dont les identités sont révélées dans cette tentative, connaitront les bancs des accusés et les blouses noires ? Pour quelle raison le ministre des affaires étrangères comoriennes s’est rendu au Congo ? Cela était nécessaire ? Est-ce que cela n’était pas pour marchander ? Donc peut-on parler d’une éventuelle extradition ? Personne ne sait. Est-il idéal que des militaires mettant en foi le désir d’assassiner le chef de l’Etat, prennent bain dans l’opulence depuis leur arrestation ? Sinon en matière d’assassinat et de coup d’Etat… le vice-président en charge de finances Mohamed Ali Soilih est mieux placé pour punir sévèrement les auteurs. Même s’il ne pourra rien dire au sujet des anéantis des mercenaires dont Ali Adil, Gaya, Boinaid, Said Adam… affreusement assassinés sous A.Abdallah. A cette période ce vice-président en charge de finance d’Ikililou était ministre de la production. Donc grand acteur de ce régime révolu. Même s’il ne dira rien sur le coup d’Etat raté de 1992 dont il était l’un des commanditaires… mais on espère qu’avec lui au pouvoir, justice sera faite car il a de l’expérience dans le domaine des tentatives de machins...

Certes, plusieurs circonstances font naitre le doute. D’abord le silence du régime pendant quatre jours, au sujet de cette tentative, puis le discours creux du chef de l’Etat au sujet de cette même situation et enfin la veilleuse en quelle, cette affaire est mise depuis kaandani. Il est aussi bizarre que des mercenaires voulant assassiner un chef d’Etat et qu’ils sont arrêtés, ne se sentent pas sans menaces aucune, mais toujours avec des sourires aux lèvres.

Où est donc la vérité sur cette affaire ? Ce climat glacial sous lequel, cette situation passe, ne laisse pas les esprits au repos ? Est-ce que en vérité, il y aurait un coup d’Etat ou des volontaires, proposés… qui se sont sacrifiés pour une cause des loyaux ? Oui dans le discours du chef de l’Etat, il a été bien remarqué que rien n’était naturel. Peut-on parler d’une peur au ventre ou d’une prise au dépourvu ? Seul l’avenir nous dira.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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