TENTATIVE DE COUP D’ETAT DU 20 AVRIL 2013, COMME LE REGIME, L’OPPOSITION CAUTIONNE L'INSOUTENABLE
16 mai 2014Il y a treize mois, depuis que le régime en place a monté un coup d’état fantôme, à son encontre dont des auteurs sont mis en garde à vue sans terme. L’ancien ministre de l’intérieur du gouvernement Iki I, Hamada Abdallah et le chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, ont affirmé avoir déjoué un coup d’état contre le régime en place. A cela s’ajoute des dires du directeur du cabinet chargé de la défense, Hamada Madi Boléro, aux partis de l’opposition, selon lesquels, des preuves sont là, et la tentative de coup d’état est indubitable. Depuis, le 20 avril 2013, des détenus sont placés en garde à vue sans aucune suite. Ahamada Satoulou, Toyb Maarouf, Amdjad A.Djaé, Babatay, Ousseine Maoulida, Zarouki et deux supposés mercenaires étrangers d’origine africaine sont dans la geôle de Dawedju. Un français au nom de Patrick Clein aussi impliqué se trouve actuellement en France.
Après un an de silence de la justice comorienne, après un an de détention sans preuves, après un an que les partis de l’opposition par la voix de Houmedi Msaidié, ont condamné cette tentative de coup d’état aussi mystérieuse, le régime en place souffre d’ambigüité sur ce sujet. Il y a quelques jours le procureur général, Soilhi Mahamoud, Alias Sako, a essayé de refourguer des arguments, pour convaincre une population déjà édifiée par les mensonges des membres du régime en place. C’est ainsi que cinq fusils, une kalachnikov et une importante somme d’argent tous financés par des franco-comoriens, sont annonces comme pièces à conviction. Et pourquoi ce retard par rapport à ce dossier ? Mais pourquoi, le procès n’avance pas au moment où ils disposent de ces éléments ?
Pourquoi la population comorienne, est bien assommée par cette manigance à l’Ukrainienne ? Pourquoi l’opposition comorienne, qui devant les medias comoriens par la voix de Houmadi Msaidié et autres a condamné cette tentative de coup d’état, ne proteste pas contre l’injustice que subit ces détenus à tort ? Pourquoi cette opposition qui a été alertée et mise au courant de ce coup d’état par le directeur du cabinet chargé de la défense, Hamada Madi Boléro, reste de marbre sur ce sujet ? Ne se sent-elle pas trahie et trompée ou adopte-t-elle aussi cette oppression que subit le bas peuple comorien ? Peur, prudence ou mensonges. Fausses preuves et faux procès ou faute de manque de preuves et liberté ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus