IMAG0054Il y a plus de trois semaines depuis qu’une tentative de coup de je ne sais pas quoi, est déjouée aux Comores. Depuis la déclaration télévisée du chef de l’Etat, confirmant ce scénario, le climat reste glacial. Pourquoi les comoriens n'ont pas droit de prendre connaissance profonde de ce qui devrait arriver à leur Etat mais toujours en furtivement... des enquêtes sont en cours ? Est-ce que le doute peut être idéal ? Est-ce que l’autorité suprême chargée de la défense ne doit pas des explications aux comoriens par rapport à la tentative « de coup de je ne sais quoi » déjouée aux Comores ?  Pourquoi la traversée du silence radio ? Peut-on parler d'un arrangement à l'amiable comme, a l'habitude de le suggérer le procureur de la république en place ou cette tentative n'est qu'une soi-disant ? Suite à cet évènement, le chef de la diplomatie comorienne, s’est rendu au Congo, pour la clarté de l’animation d’un des putschistes présumés. Quelle est donc la suite de ce voyage ? Lettre morte, des billets de banque ou « évitons l’incident diplomatique ? »

 

Certes, le désordre et la glissière sous laquelle l’instruction de l’affaire est ouverte le Samedi dernier, au palais de justice de Moroni, n’est qu’une traduction de cette affaire en fumée. Traduction qui ramène les comoriens à croire aux mirages. Peut-on parler d’une fausse tentative ou bien semblable au complot peul de 1976 en Guinée Conakry ? Quelle race veut-on exterminer ? Lorsque des noms sont cités, là on parle des preuves réunies. Alors pourquoi ni la gendarmerie nationale, ni la police nationale, ni le chef de service de renseignements généraux... ne connaissent rien sur cette tentative de « je ne sais pas quoi ». Est-ce que cette tentative n' est pas l'arme d’un aspirant ? Possible. Sinon que peut-on dire de cela ?


Que fait-on à des mercenaires qui voulaient tuer un chef d'Etat ou même renverser un régime ? Même si jalousie politique et désinformation haineuse auront leurs fantômes mais je m’interroge. L’actuel vice-président en charge des finances a une grande expérience dans ce domaine. Une expérience de plus de vingt cinq ans. C’est depuis le 5 mars 1985, au moment où il était ministre d'un régime qui a « failli être renversé…», régime qui a emprisonné des conspirateurs de l'ASEC parmi lesquels des morts et des handicapés ; comme Said Adam, Ali Adil, gaya, Bwanaïdi Mnamadji… jusque qu'en 1992, date à laquelle, avec ses amis du parti OUDZIMA voulaient renverser le président Said Mohamed Djohar. Avec cette expérience ne peut-il pas éclairer ces zones d’ombre. Comme il éclaire les zones d’ombre en tout ce qui concerne la tune étant bien expérimenté ? Alors à quand le vrai procès, mais le vrai procès des auteurs présumés, monsieur le vice-président en charge de finances ainsi que le directeur du cabinet chargé de la défense ? Pourquoi, que dans les billets de banque et les urnes qu'on entend vos voix, mais non dans la sécurité ? Est-ce que les comoriens ont droit de prendre cette tentative de je ne sais quoi comme un montage ou ils la réalité de chose sera bientôt connue ? Il y aura un vrai procès ou une destination à la fumée comme est destiné le procès Combo Ayouba ?

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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