Je dois dire que à la lecture de cet interview se révèle beaucoup d’informations qui  justifient effectivement la vision claire du leader du CRC sur l’histoire du peuple comorien et la politique comorienne. En revanche, j’ai l’impression que la grande expertise des Comoriens, c’est la répétition. On ne fait que répéter tout le temps. Répéter ce que nos ancêtre ont façonné alors que nous vivons dans un monde où ils n’ont jamais soupçonné, répéter ce que l’occident  véhicule comme penser  sociale, pensée culturelle, pensée institutionnelle même la pensée ménagère.  Mais il faut qu’on arrête. Sinon nous n’avons plus essence dans ce monde. Il faut quitter intellectuellement la France pour proposer autre chose. La vraie politique des Comores de demain est celle qui prend distance avec la pensée occidentale en fécondant une pensée locale parce qu’on fait avec ce qu’on est et ce qu’on a. il y a tellement de folklorisassions culturelles et moins de démystification sociale.  Ce qui crée au sein de cette jeune nation très fragile des intempéries insulaires parce que chaque île s’érige en monastère légitime parce que le discours postcolonial, postindépendance tel qu’il a été tenu dans la littérature comorienne (La République des imberbes), dans les échelles sociales, n’a pas guéri par les mots les maux de l’identité nationale. Nous avons plusieurs possibilités localement qui nous permettent de penser développement par les Comoriens et pour les Comoriens. Pour cela il faut en finir avec le colonialisme, en finir avec le néocolonialisme, en finir avec la classe de notable et en finir avec l’esprit régional et villageois. La culture comorienne, dans ce cas, sera central pour le développement parce qu’il reste le seul model aujourd’hui qui représente une richesse certaine s’elle bien utilisée.

 

Commentaire d’ Ismael Ali Abdoul Basur

Au sujet de l’interview de Houmedi Msaidié sur COMORESplus

Retour à l'accueil