«  Du passé, faisons table rase » ?

Ont-ils compris le sérieux  de ce dogme ?

Ce dogme nous enseigne que, parmi les Comoriens, il y a, et il y aura toujours ceux qui se  mobilisent pour défendre notre le pays, la nation, le peuple, et bien sur ceux qui sont prêts à tout renier pour, soi-disant, « changer» pour mieux s’ « arranger».

Le monde a changé autour des hommes, courageux et ambitieux qui ont souvent orchestré des fautes graves et souvent douloureux mais ils incarnent la culture du pardon, de la compréhension. Avons-nous le droit de rêver un tournant politique?

Changeons la mentalité de ne voir qu’autour de nous, de ne croire  que ce qui nous parait personnellement profitable que ce ont nous avons déjà l’habitude de voir. 

Je sais possible et facile de démentir et de ne pas croire à ces deux hommes, on a droit et c’est normal. Mais je réfute tout autant les affirmations qui essaient de faire comprendre aux Comoriens qu’il y a une autre alternative pour espérer un changement dans le pays, à l’heure actuelle autre que cette alliance AZALI-SAMBI. Qui serait capable,  de nous dessiner un schéma de cohérence de véracité, inventer des hommes qui auraient  des possibles réponses adaptées aux temps face à l’Etat actuel de notre pays ?  

Ne constatons pas que l’expérience de ces deux hommes, malgré leurs échecs douloureux peut-il être l’ultime aboutissement dans l’état actuel du pays ?  Honnêtement, y-a-t-il une autre alternative possible ?  On a droit de rêver  car c’est une autre page de notre histoire qui s’ouvre.  Oui. Un rêve, car celle-ci est aussi une arme à « double tranchant ». Dans la mesure ou CRC, et JUWA, autrement dit,  les deux anciens RAIS  regrettent un passif plus ou moins désagréable. Ces deux hommes d’Etat cherchent à réparer leurs erreurs, réussissent à épouser  leurs  deux doctrines ça serait  une bouffé d’oxygène,  dans la mesure où n’est-ce pas,  à tour de rôle, chacun revient sur son passé et accepte ce destin pour le profit du pays, afin de vouloir réparer leur  passif et rengager d’autres changements, sauver le pays, c’est une chance unique. Saisons-la.

Un choix «  douloureux, mais le seul alternatif, une leçon politique pour nos voisins de l’Afrique », a-t-il déclaré Ahmed Abadallah Sambi. Parmi nous, beaucoup des Comoriens attendaient vigoureusement cette décision, certes douloureuse, courageuse et prometteuse. C’est le plus difficile, mais le plus courageux qui dépasse les habitudes politiques et politiciens. On peut constater que c’est une autre tournure politique qui s’ouvre dans le pays, la politique de la maturité pour l’intérêt national en boucle.  Mais en même temps, faut-il chanter victoire ? Non, il est trop tôt. Tôt parce qu’il reste à la majorité des Comoriens de constater et de faire confiance et vouloir cette seule alternative possible pour ce  possible pacte pour le développement du pays.  Tôt car cette fois-ci, il serait possible que les compteurs électoraux, les magiciens  de l’Etat atteignent 104%. Tôt car, cette seule alternative peut aussi être le pire des cas, une fois qu’ils n’arriveront pas à dépasser leurs intérêts partisans. 

Toutefois, il est temps que nous, les jeunes, longtemps oubliés et ignorés  prenons du temps, réfléchissons largement et courageusement, car quoi qu’il en soit très prochainement il va y avoir un nouveau chef de l’Etat.  C’est une nouvelle chance qui pourrait nous  être certes pire (mgu na ripwe ne chari) mais peut aussi un espoir pour un devenir meilleur. Cette union de deux systèmes politiques totalement peut être porteuse et à la hauteur pour le pays.  En tout cas, c’est le seul pacte qui affiche avec « responsabilité » et vrai « expérience » qui permettrait d’ouvrir la compétitivité et de créer  d'emplois. Soyons au rendez-vous de l’histoire. Donnons la chance et appliquons le formule des footballeurs,  « le match est difficile,  il nous  faut des joueurs de hauts niveaux ».  Acceptons que notre pays est dans le cul-de-sac et  livrons  à nouveau confiance à nos deux anciens RAIS qui sont le plus expérimentés, qui maitrisent le mieux les enjeux nationaux et internationaux  et prions qu’il joueront le messi inch  Allah. 

L’écrivain, M’madi Hassani Abdillah 

 

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