ETAT DE SIEGE A PVANAMBWANI POUR SAUVEGARDER LES INTERETS DE COLAS

Après la désignation de COLAS, comme Créancier privilégier de l'Union de Comores dans sa "liquidation de l’Etat" le régime Dhoinine impose au village de Pvanambwani un "état de siège. Cela pour corriger les riverains de cette localité qui ont incendié des engins de da société COLAS. Pvanambwani, est l’une des localités constituants la Commune de Mbadani, épicentre contre les intérêts de COLAS dont le régime de notre somnolent Dhoinine a cédé la carrière de Handouli à la fleuron entreprise de notre ancienne puissance. Plusieurs raisons justifient l'entêtement ou l'appropriation de cette affaire par cette localité : l'espace cédé à COLAS constitue leur seuil villageois. Pvanambwani est exposé à tout danger environnemental. Et toute cette exploitation se fait à son insu. Donc une victime mise au fait accompli qui se sent lésée abusivement

"Etat de siège, pillage et l'armée comorienne»

Le jeudi, 09 juillet 2015, des jeunes non identifiés de cette localité ont mené une "opération de résistance" en incendiant des engins et 4X4 de COLAS. Les actions de cette ville sont discutables, et condamnables même. Mais cela ne justifie pas les décisions de l'Etat. En réplique, le régime Dhoinine, sous les ordres du garant suprême de la paix des citoyens, le ministre de l’intérieur H.Msaidié, le chargé de la défense Hamada Madi Bolero... ont décidé d'appliquer la doctrine du Tsahal. Il a transformé la ville de Pvanambwani en Gaza. L'armée comorienne est envoyée arrêter tous ceux qui bougent, et a déclenché l'exode, et pillage. Une ville morte de sorte que la prière de vendredi n'est pas accomplie.

Et si l’armée désobéissait pour le bien des citoyens ?

Sir Hartley Shawcross a avancé un principe dans son auditoire à Nuremberg, repris dans les disciplines militaires voire le droit humain : "Le loyalisme politique, l'obéissance militaire sont des choses excellentes, mais elles n'exigent ni ne justifient la perpétration d'actes manifestement injustifiables. Il arrive un moment où un être humain doit refuser d'obéir à son chef, s'il doit aussi obéir à sa conscience. Même le simple soldat qui sert dans les rangs de l'armée de son pays n'est pas tenu d'obéir à des ordres illégaux." Sur ce principe, je ne partage pas l’avis de ceux qui dédouanent l'armée comorienne aux motifs qu'elle ne fait qu'obéir les ordres des Gouvernants, ainsi les Agents publics qui se justifient d'obéir leurs supérieurs alors qu'ils ont un droit de désobéissance si l'ordre est illégal.

Dans cette situation affreuse qui se déroule à Pvanambwani pour sauvegarder les intérêts de COLAS, comme le ministre de l’intérieur, l'armée est aussi responsable. Elle ne peut pas se contenter d’un chant de dénonciation, le 06 juillet 2015, lors de la fête nationale de l'indépendance, et obéir des ordres illégaux, contraire à leurs valeurs et conscience.

MOHAMED Hadji

COMORESplus

 

Retour à l'accueil