Plus d’une semaine déjà, les Comores ont repris leur rythme juilletiste et aoutien. Pénurie d’essence, donc transport à la pipette ou presque pas. Comme il est de coutume, chez les comoriens, ceux-ci continuent à survivre, notamment pendant cette période où nombreux de leurs, vivant à l’extérieur, notamment en occident, aiment bien passer leurs vacances à ces îles dont ils sont originaires. La pénurie de carburant qui frappe à nouveau les Comores, brise pas mal de rêves des insulaires et met en dysfonctionnement leurs activités.

Privés de toutes libertés, les comoriens survivent. Libertés d’expression, liberté d’exercer, liberté d’avoir de lumière, liberté de penser, liberté de voyager… et pourtant les politicards ne cessent pas d’afficher hypocritement l’autosatisfaction. Le pouvoir en place comme les précédents, n’admet pas son incapacité à gérer la situation qui tue à petit feu, l’archipel des Comores. A chaque année la situation, aux Comores devient de plus en plus difficile. Hausse de prix des Denrées de première nécessité, pénurie d’eau et électricité… donc pénurie de joie.

Même dans cette situation, mais les grands cylindres des hommes du pouvoir en place sont toujours pleins. Et calmes dans leurs bagnoles climatisées à vitres teintés, les autorités se moquent de ceux qui n’ont que d’yeux pour contempler leur désespoir. Une population dont la vie est menacée par un manque de carburant. A quarante ans d’indépendance, les Comores, un pays qui n’a jamais cesser de recevoir les aides des pays du monde, ne sont pas en mesure de se changer de groupe électrogène pour alimenter ne serait ce que la capitale et les environs.

Charifa S. Koum, Maluzini-Ikoni

COMORESplus

 

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