GOUVERNEUR DE NGAZIDJA OU L’HERITIER DE FE-ZINDA PANDENAU ?

Pendant que le Conseil de Sages de Ngazidja rend hommage à nos athlètes comoriens qui ont rompu à la corde de « Bourbon » île pour les déportations des comoriens, le Conseil de Sage de l'Hynya fwambaya a mis l'ordre dans la Région de Dimani. Des villes de Dimani sont bannies par les "Sages" de l’hynya de Fe-zinda, à cause de leur différend relatif à la construction de l’Hôtel de Ville dans cette Commune.

Dorénavant, ce Conseil devrait intervenir jusqu'à la fin du mandat de la municipalité dans toutes les villes et villages de l'Hynya Fwambaya pour mètre l'ordre public. Il semblerait que c'est une Décision de Mdrodju relative au transfert de pouvoir en cours. Qui aurait pensé qu’au troisième millénaire, au vingt unième siècle, la pirogue de Fe-zinda serait déterrée ? Peut-on confondre Dimani avec Shamdro, Peut-on confondre toute la population de la région avec la population de Washili d’autrefois, peut-ont confondre Mouigni Baraka avec Fe-zinda pande nau ? C’est quoi cette dictature d’Hyinya mdrwa ngalawa ?

Les autres "Hynya" sont convoquées à constituer des Conseils de Sages, pour les éventuelles applications de cette mesure de mise en quarantaine. On vit dans quel monde ? Ntibet Mouigni Baraka, oublie que son pouvoir n’avait rien avoir avec celui de Msa fumu, de Said Ali ou de Trambavu wa Ntibet de Pimba, nfoma Mbadjini. L’homme a fait un contrat avec le temps. Le pouvoir de Mdrodju comme celui de Béfuni doit respecter la population qui a fait qu’il y a un pouvoir, conformément aux orientations données par le temps et l’espace.  

MOHAMED Hadji

COMORESplus

Comments

[MFOIHAYA]

Halte au lynchage médiatique.
Veuillez publier ce texte dans le blog SVP

Depuis des semaines, la presse comorienne se déchaine contre les pratiques devenues institutionnelles des dirigeants et actionnaires du journal d'Etat Alwatan. Ce qui n'est pas une première. A chaque fois qu'un journaliste est remercié parce que le régime a changé, ou parce qu'un journaliste a dérogé aux règles, il en est ainsi. Avant l'arrivée de Soimadou à la direction, on se souvient de la décision du ministre de l'intérieur Ahamada Abdallah de suspendre le journaliste Ahmed Ali Amir du journal Alwatan Magazine, parce que des articles ont critiqué les ministères des finances et de l'équipement pour des faits de corruptions avérés. Les critiques ont contenus dans les limites du respect de la dignité humaine. Personne n'a dit ni soupçonné que la décision du ministre était liée à un refus du journaliste de se déculotter devant son ministre !

Pourquoi donc bon sang, l'affaire Soumaya Bounou est-elle sortie de son contexte ? N'est-ce pas ici une affaire de parole contre parole ? Quelles ont été les preuves matérielles, SMS, email ou enregistrement apportés par ceux qui accusent Soimadou d'attouchement pour étayer leur vérité ? Si cette femme, bien que professionnellement si j'en crois aux dire respectable, en est-il pour sa vie privée ? Quelle a été son comportement, même privé, si lle était encore à Alballad ? Croit-on que l'amnésie a pris à tout un peuple sur la misère qu'elle faisait à son ami, autre journaliste, ancien d'alwatan et Alballad ? C'est sa vie privée et j'en reste là.

S'agissant des diatribes de Said Mchangama, sur le blog Habarizacomores, il se serait bien référé de son attitude du temps où il faisait la pluie et le beat temps sous Djohar. A-t-on oublié le limogeage du Premier Ministre Mohamed Abdou, parce qu'elle a couché avec une femme consentante et qui est tombé enceinte volontairement, pour la simple et unique raison que la femme est de la famille Said Mchangama ? Quelle leçon de déontologie avez-vous à donner.

Dans cette affaire, il faut laisser la justice faire son travail. Si la suspension est illégale, le tribunal administratif statuera ; Pour ce qui est de la plainte en diffamation, la justice tranchera après avoir entendu toutes les parties. Mais l'acharnement contre un plaignant qui a volontairement saisi la justice pour que la clarté soit faite et que sa dignité rétablie ne doit pas faire l'objet de pressions d'où qu'elles viennent vis à vis des jurés.

Mfoihaya, Paris.
le 16 aout 2015