LA BRAVE Ière DAME ET LA FRUCTUEUSE OPERATION « RIALI »

Le silence de la population et des médias, est assassin  et contribue aux classements de plusieurs projets et opérations comoriens dans les placards. Ce qui sans doute, favorise la prolifération des abus de pouvoir et de biens publics.

Au début de la présidence de Mr Ikililou Dhoinie, l’opération « riali » est née. Une occasion qui a permis à la première dame des Comores, Mme Hadidja Aboubacar, de sillonner les localités du pays. Résultat de cette action, plusieurs millions de fc, sont amassés. Des localités, des organisations, des associations villageoises se sont mobilisées activement, et ont porté leurs contributions à cette cause noble. Sans chercher à connaitre la finalité du projet. Des années passent, l’opération riali, sous l’égide de la première dame, repose dans le cul-de-sac. Aucune action humanitaire n’aurait bénéficié du financement de ladite opération.

« D’abord, d’où vient le projet opération riali ? »

Quelques étudiants, de l’Université des Comores, auraient parlé du lancement de cette opération, sous forme de téléthon, dans le but d’aider des nécessiteux. Et voilà comme dans tous les coins, il y a des mouches et des corbeaux, cela n’aurait pas pu résister pendant longtemps dans la niche de la discrétion. Les rencontres auraient été devenues un secret de polichinelle. Mme Ikililou aurait été vite contactée par les siens. Et celle-ci n’aurait pas raté l’occasion de s’accaparer de cette bonne initiative. Le projet est mis en route. Toutes les localités ont participé financièrement. Une somme importante a été engrangée, mais jusqu’à maintenant personne ne connait le montant. Silence radio. Tout sauf la transparence. Et même personne n’y pense. On dirait qu’on est envouté par « les arbres géants et robustes de Djoezi ». Ici encore «wandru dositirilana ? ». Peut-être, car si le maître de l’UPDC a inventé cette expression aux micros de Mohamed Hassane Mlatamou, ce n’est pas anodin. Et la première dame est membre de ce club des vrais et faux Amis qui se ressemblent et qui s’assemblent.

« De ce manoir, Pirate ou commandant ? »

L’opération riali agencée par la première dame, imitation des pièces jaunes de l’ancienne première dame de France, Mme Bernadette Chirac, reste toujours une énigme. Oui, imitation fictive car aucune clarté sur cette cause. La gestion a horreur de la lumière. Contrairement aux pièces jaunes qui servent vraiment à aider les enfants malades dans des hôpitaux français. Plus de deux ans, personne n’entend plus parler de la bravoure de la première dame ni de la cagnotte dont le fruit est la sueur des pauvres citoyens, qui subissent plusieurs mois d’arriérés de salaires. « Dindon de la farce ou pluie torrentielle en 2016 ? ».

« Avis de recherche, disparition de dame vaillante»

Pendant deux ans, Mme Ikililou, ne cessait de sillonner les quatre coins de l’archipel des Comores indépendantes. Elle saluait les foules, avec beaucoup d’enthousiasme. Une ubiquité sans pareille : cérémonie, réunion... Les fleurs de jasmin accrochées à ses cheveux embaumaient ses environs. Des sourires d’une femme altruiste, se libéraient et peu sont les comoriens qui n’avaient pas vu de cette femme généreuse, les jolies dents exposées par son sourire. Mais depuis la fin de la collecte, elle a pris refuge dans l’œuvre de la Mamwe (sombre), personne n’entend parler de Ma Haloua, une femme hardie. La cruche du Palais de justice est-elle cambriolée ou en attente du bon timing? La FCC (Fédération comorienne des consommateurs), et la CNLC (commission nationale de lutte contre la corruption) doivent se détacher un peu de leurs canapés et des différents voyages sans rapport pour aider la première dame à chercher où se trouve le butin de l’opération « riali »? 

SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus

 

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