IBLIS AUX ILES DE LA LUNE

Un hadith, un exploit d'Iblis piégeant au Pieux Dhounouraine de commettre trois grands péchés. Pour y arriver, Iblis a réussi à convaincre celui-ci de goûter le gnôle, après l'avoir purifié de cette eau-de-vie. Il lui a montré le chemin du "zina" en lui recommandant de coucher avec sa jeune étudiante. Par coïncidence, un malheur ne vient pas tout seul, il l'a enceintée. Et Iblis s'est moqué au Dévot, en lui disant que la ville connaitrait le véritable fervent de Dieu. Pour réparer l'irréparable, il lui a conseillé d'assassiner la jeune fille et l'enterrer afin de sauver son honneur d'un homme bigot. Un fait accompli ! Iblis lui exhorta. « Et maintenant que vas-tu dire à ton Seigneur ? Tu as commis trois grands péchés en espace d'une heure et cerise sur le gâteau tu viens commettre un crime. Tu es un homme d'enfer. ».

L'expédition et l’expansion du blanc" nous a exporté cette liqueur, interdite de notre culte, convoitée et tendancieuse sur les Îles dites à cent pour cent musulmans. La culture des soiffards civilisés est bien propagée sur ces îles lunaires, semble devenue tantôt un effet de mode que les jeunes imitent les âgés, comme le pyramide de malsow. Tantôt un culte initiatique de la mondanité, et parfois un réseau de cooptation et de lobying. Le tort de l'intolérance de Martel à l'islam. Une anecdote de Charles Martel, il haïssait et combattait cette religion puisqu'elle aurait interdit leur eau-de-vie. Dommage ! Il est parti sans voir "l'islam de France", sans voir "l'islam modéré", "l'islam civilisé" différent de "l'islam rigoureux et des puristes". Dans nos Îles lunaires, le brandy ne nous fait plus des infidèles ou impies. C'est une ouverture d'esprit au monde, nous dit-on, du monde dit "moderne et civilisé", où les cultures s'importent et s'exportent. On boit du coca, on s'habille à l'occidentale sans être des blancs, ainsi, on boit l'alcool sans être des infidèles. Si, c'est un péché, c'est un sacrilège comme les autres péchés que tant d'autres croyants les font, et qui peuvent se repentir ou demander le Pardon à Allah.

Les consommateurs de cette liqueur s'en moquent aux préjugés et âneries des païens dépaysés, s'en tapent des fanatiques païens, c'est un péché à l'égard de notre Seigneur. Lui, seul peut les juger. La création de fait d'un réseau de Soifards élitistes. Une des qualités des "pochards civilisés" est le partage, savourer la liqueur dans la solitude est une attitude d'ivrogne. La mondanité de cette boisson fermentée et distillée est de la siroter en convivialité. Ainsi, naquit un courant élitistes de dégustation, jadis "anonymes et pudiques", aujourd'hui, " exhibitionnistes et arborant cette culture culte de Soifards, semble évoluée en réseaux de sociabilité et confréries, dépassant les convictions partisanes, parfois un courant de pensée intra ou extra partisane.

Il va de même que des évictions des autorités peuvent se comploter, si, on ne fait pas partie d'un tel courant ou telle Congrégation. Naturellement, des nominations peuvent être extra-partisanes à condition de pouvoir protéger la corporation et ses adeptes. Les analystes nous décortiquent sur ce fait sociétal, cette liberté de vie et confrérie est prometteuse à l'intégration dans la mondanité. Helas! Cette liberté de péché à Dieu, engendre également des effets désastreux et irréparables au peuple. Dieu seul sait, combien d'actes, signatures, l'autorité nous les a engagées dans un état d'ébriété.

Mohamed Hadji

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