Mot de remerciement d'ABDILLAHI Alfani
21 mars 2016Mes chers compatriotes, Je viens de signer ma lettre de démission au parti RIDJA, en date du 13 mars 2016, pour les raisons que vous savez déjà. A cet effet, je saisis, par cette déclaration, l’occasion de remercier tous les concitoyens comoriens, de l’intérieur et de l’extérieur, qui ont bien voulu m’apporter leur soutien. Je pense, tout particulièrement, à tous les responsables des mouvements sociopolitiques comme M. Dini Nassur, ancien ministre et président du mouvement SDC Naribarikishe Ye komori, à M. Mahmoud Ali Mohamed, président du parti ANC, Abdillah Maoulana, qui a été le vice président à la candidature de Mzé Soulé Elback aux dernières présidentielles et le parti ULEZI.
Je ne passe pas sous silence ou plutôt ignore la jeunesse estudiantine de par le monde entier. J’ai eu un soutien et des encouragements de la part de jeunes étudiants universitaires au Maroc, en Chine, en Inde, au Sénégal, en guinée Conakry… et au Soudan. A ces jeunes, je leur dis mille mercis. Je ne peux pas rester indifférent aux réactions des uns et des autres. Je voudrais m’adresser aux militants du RIDJA pour apporter une réponse à leurs critiques. Je suis ABDILLAHI Alfani et non Alfeni comme cela a été indiqué dans une réponse à ma lettre par un militant du Ridja. Ce parti a obtenu la troisième place et que mon adversaire principale M. Abdoulwahabi est arrivé à la cinquième position aux échéances des premières tours à Dembéni en 2008. Cela présuppose que certains militants ne me connaissent pas puisque la mémoire du parti ne leur a pas été transmise.
Dommage ! Je fus un des militants du RIDJA dans la région de Mbadjini-ouest où j’ai même été le représentant, désigné en la présence de plusieurs dirigeants du parti parmi lesquels Mme la Député Hadjira Oumouri et Mohamed Elamine du bureau national. Cette désignation faite à Ntsinimoichongo a confirmé mon statut de président de la cellule de Mbadjini-ouest. Je trouve ridicule et aberrant qu’on vient aujourd’hui de nier ou même de banaliser mon ancienne adhésion et mon action au sein du parti pour la seule et unique raison que je ne possède pas de carte, comme pour s’investir, il faut la carte. Cette fameuse carte qui n’est toujours pas un document officiel dans les partis politiques aux Comores. Je voudrais également rappeler que mon adhésion à ce parti à été faite à travers une présentation officielle et télévisée dans les médias du parti, la prise d’images et de son faite au domicile de feu Dr. Kassim à Moroni. Je m’adresse à M. Said Larifou et M. Mohamed Ahmada Baco pour leur rappeler tout ce qu’on a vécu ensemble dans la lutte contre les injustices sociales et leur dire combien j’ai été fidèle aux principes du parti.
Aujourd’hui, ils sont les premiers à connaitre ma famille et mes origines. Je garde en mémoire le soutien moral qu’ils m’avaient apporté pendant la période de deuil suivant la disparition de ma propre mère. Ils sont, aujourd’hui, les premiers à nier mon ancienne adhésion au parti et se permettent de traiter ma famille d’inconnues et d’hypocrites. Les insultes et les invectives qu’ils m’ont proférés, suite à ma démission au RIDJA ne sont pas comparables à celles qu’ils ont formulées à l’endroit de Mamadou et Msaidié auxquelles ils deviennent maintenant les premiers fidèles. Avec les règles de l’éducation que j’ai acquise de mes parents, cela ne pourrait m’inciter à agir, comme ils ont fait à mon égard. Cette réaction montre encore une fois combien Said Larifou et ses acolytes sont devenus des défenseurs d’intérêts personnels que collectifs. Je voudrais terminer mon propos par réitérer mes remerciements à vous tous et vous dire que la lutte avance !! Vive les Comores dans la paix et la prospérité, Que Dieu nous guide dans le droit chemin.
Je vous remercie.
ABDILLAHI Alfani