ARM, LE GRIOT DEROUTANT ET SA PLUME DE LA DEFAITE
06 mai 2016Au cœur de ses articles, ceci :«le fugitif Hamada Madi Boléro et ses mohéliens de Bait-salam ». Un passage béton, hallucinant même qui justifie bien que ARM est tombé plus bas que terre. Mais comment, ce félibre de Boléro d’hier, lui qui l’a glorifié à la « imamu al’Busri et le Burda’i », prostitue niaisement sa plume du jour au lendemain, prenant les comoriens pour des cons ? La plume de la défaite qualifie son ange d’hier, Boléro de Satan aujourd’hui. Tant pis pour les fans de ce mercenaire sans scrupule ni amour à sa patrie.
Quand le sac du griot de l’UPDC et ses alliés est plein de billets de banque, sa plume impure fait délibérément des éjections. Jusque quand ARM cessera de croire que les comoriens vont croire ses bagous pleins de haines, de vulgarités et d’animosités contre son peuple ? Qui ne se rappelle pas ses mille et une phrases avec lesquelles, il louait en bon augure, son ami d’enfance, avec qui il a usé les fonds de culotte sur un même banc, Boléro, depuis que ce dernier occupait le poste de dircab du président des Comores ? Passons.
Mais que va nous dire cet ARM, auteur de l’article haineux contre Mouigni Baraka, du 1 février 2014, intitulé « Le gouverneur Mougni Baraka, terrassé par une crise cardiaque à Bobigny » ? Maintenant que Mouigni Baraka a fait une chute libre dans le cimetière de l’UPDC, la plume de ce mercenaire va-t-elle changer encore une fois pour le glorifier ? Sans doute, ce sont des gens comme ARM qu’il faut se méfier. C’est vrai les hommes de plume, eux aussi ont la liberté d’expression mais pas au point de se prostituer d’une manière décomplexée. C’est le cas de notre frère ARM dont la devise est : mensonges, calomnies et dénigrements. ARM devait aussi savoir que la danse de Bumpig d’Azali n’a pas été si forte et si remarquable que le Rap de DJ HoMs. La plus belle chanson dans l’histoire politique comorienne :« Washindwa, washindwa, washindwa… enyi mwa hambaaa ».
« Et si l’on parle des vrais coups d’Etat… ? »
L’UPDC par la plume d’ARM prend un malin plaisir à propager la rumeur selon laquelle Azali fait peur au peuple comorien. Et menace d’un coup d’Etat ? Comment peut-on vomir sur son plat ? Le peuple comorien a, en majorité choisi Azali Asoumani, mais avec les mille et un contrats signés ainsi que l’ingérence de la communauté internationale, c’est Mamadou prédisent ou le chaos. N’est-ce pas Azali qui a accepté le crime des hommes aux toges rouges pour éviter le bain de sang ? ARM parle de coup d’Etat. Que ce mot putsch, nous lui donnons son nom en français. « Le coup d’Etat du 29 Avril 1999 est une réalité indéniable. Tout le monde le sait. Et même nous autres, l’avons condamné. Et qui faisait la pluie et le beau temps du régime putschiste ? N’est-ce pas Houmed Msaidié, le vice-président de Mamadou ? Sans ce coup d’Etat son hibernation ferait long feu.
De cette page des coups d’Etat parlons-en. La tentative de coup d’État constitutionnel du 3 août 1991 contre le Président Saïd Mohamed Djohar n’a-t-il pas eu son jumeau le 30 avril 2016 ? Vingt-cinq ans après, Loutfi Adinane, président de la Cour constitutionnelle sur les ornières d’Ahmed Halidi, président de la Cour suprême sous Djohar. Loutfi jouait avec la loi et privait à Azali de la victoire en faveur de Mamadou mais passant par le désordre. Heureusement, la patience d’Azali a fait son œuvre. Tout comme en 1991, qu’Ahmed Halidi voulait installer de force feu, Mohamed Taki en manipulant la loi. Deux binômes et deux époques. En tout cas ce ne sont pas les similitudes qui manquent. Un coup d’Etat raté et un coup d’Etat réussi, sont tous les deux punissables. Donc le Manoir UPDC et ses alliés font le plein. Attention à la surcharge.
Ensuite, nous sommes en octobre 1992, Mohamed Ali Mamadou, Charif Said Ali, Mtara Maécha, Mohamed Adamo et Omar Tamou, tous ces hommes promis de boul mining ont ourdi un coup d’Etat et tentative d’assassinat contre le chef de l’Etat de l’époque, feu, Said Mohamed Djohar. Une déstabilisation qui a duré trois semaines environs. Qui ne se rappelle pas de l’adage « Ninke mzé omhono », d’Omar Tamou, en la personne de Max Veillard, leur chien de guerre ? De ces vrais déstabilisateurs, on dit qui se ressemble s’assemble. Heureusement pour ce club, les comoriens sont tolérents.
« Des dossiers aussi lourds »
Quelqu’un peut apprendre à ARM l’histoire contemporaine de son pays ? Que peut-on dire de l’histoire de la Cassette audio, dans laquelle les paroles de Soimadou ont été enregistrées pour un Coup d’Etat contre Azali, impliquant aussi les fils d’Abdallah ? Le fleuve du mal est dans ce camp là cher ARM et séduits. Il est temps que les comoriens aient des réponses à des questions qui datent. Mohamed Ali Soilihi, ministre de la production, Charif Said Ali, ministre des finances de l’économie et du budget, Omar Tamou, ministre de l’intérieur, Mtara Maécha, homme fort du régime et Docteur du président… peuvent-ils nous dire où est-ce qu’ils ont placé Gaya, Ali Adili, Boinaidi Mnamdji, Said Adam et les autres ?
Dans les délires d’ARM, une lumière. Et voilà ce dont certains comoriens doutaient. La plume de l’UPDC et ses alliés, ARM vient d’éclairer. Les comoriens n’ont pas droit au doute. Mohamed Ali Mamadou est le candidat de la communauté internationale et plus particulièrement de la France-Afrique. Voici l’illustration :« Les trois alliés objectifs auraient dû se méfier de l’amalgame conduisant à leur faire qu’un homme malin est un homme intelligent surtout à un moment où il a été signifié au fugitif Hamada Madi Boléro que ses petits intérêts mesquins et ceux d'Azali Assoumani et Ahmed Sambi ne passeront jamais avant ceux d'une grande puissance. ». Disait ARM dans son article intitulé " En cas d'échec, sortez les machettes et les haches. Tuez", paru le 4 mai 2016 dans son blog, Lemohelien.
Si le porte-parole le dit, là il n’ y a aucune disconvenance. Donc voilà, les comoriens sont éclairés que les candidats de l’UPDC sont véritablement des « passeports comoriens cœurs étrangers ». ARM l’a bien confirmé. Les 13 bureaux de vote où vont se dérouler les élections ce 11 Mai sont les seuls à l’heure actuelle, à sauver les Comores où les enterrer dans le cimetière UPDC et alliés ainsi que la communauté internationale qui ne pense qu’à elle.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus