AFFAIRE COMORES TELECOM ET CES ARRESTATIONS, UN BRUIT DE BOTTES

L'affaire de Comores télécom nous interpelle de notre justice ou de notre loi applicable dans la matière. Il est connu dans les milieux de banditisme intellectuel, le prédateur qui s'apprête à violer la loi dans les affaires, se renseigne sur la proportionnalité de la peine encourue et le gain qui va escompter. Une affaire qui va vous porter des millions pour une amande de quelques centaines. Bénef pour le délinquant des cols blancs.

Dans nos Services publics, industriels et commerciaux, Directeurs, Agents ou Employés réfléchissent avant l'acte du pillage, la caution de mise en liberté, l'attestation de maladie de rapatriement, et les différents commissionnaires qui vont intervenir pour échapper à  la justice.   C'est ce qui semble arrivé à la nouvelle affaire Comores télécom. Les suspects poursuivis pour le détournement et la surfacturation des pilonnes,  évalués à une hauteur de 45 millions fc, sont quasi réhabilités. Ce qui nous est parvenu, les juges auraient décidés une mise en liberté sous caution d'un montant de 5 millions fc.

Ne devrions-nous pas nous interroger sur l'appréciation des juges sur cette mise en liberté sous caution ? Sachant que la mise en liberté sous caution est devenue une jurisprudence constante et définitive des délinquants de la République. Après cet étape de la sournoise caution, certains inculpés ont obtenu des Attestations de maladies  nécessitant leurs rapatriement, seuls les mesquins qui vont affronter la justice.

Ironie du sort, le Garde de Sceaux qui a déclaré la fin de la culture d'impunité n'a rien vu, ni entendu de cette affaire ? À la dernière nouvelle, le parquet pourrait décider un classement sans suite afin de sauver le soldat CHARKANE, un disciple de Mollah Sambi, dans le but de ne pas trahir dès l’aube ce sauveur. À se demander si notre Garde de Sceaux, grand jureur de Sambi, va-t-il poursuivre un fidèle de Mollah, une des castes des intouchables de la révolution de l'impunité ?

Qu'est-ce qu'il fait le Premier flic de l'Union de ses évadés de la République alors qu'ils effectuent leur départ à l'aéroport Prince Said Ibrahim ? Va-t-on rebaptiser un autre nom à l'aéroport pour en avoir le pouvoir d'arrêter les Évadés ? Et les Facebookeurs nous arborant la fin de l'impunité, ils se taisent pour toujours, ou juste, ils attendent une autre déclaration de notre ami, pour nous exhiber l'intégrité de l'homme et sa justesse ? Tout le monde espère la rigueur, et la justice, mais le climat se trace en feu de paille.

MOHAMED Hadji

COMORESplus

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