AHMED BACAR, ATTACHE DE PRESSE A LA PRESIDENCE, UNE IDEE QUI ARRIVE A SON HEURE.

Par Said Yassine

Un choix aux allures de fruit de saison. Voilà, le président Assoumani Azali vient de nommer Ahmed Bacar, attaché de presse à la présidence de l’Union. Au moment où la communication du pouvoir, plus particulièrement, de la présidence chancelle, il choisit le jeune journaliste Ahmed Bacar. « Rien n’est plus fort qu’une idée qui arrive à son heure », disait déjà Victor Hugo.

C'est l’une des rares bonnes décisions du chef de l’Etat depuis sa prise des fonctions. Jeune ambitieux et expérimenté, le nouveau promu, modeste qu’il est et connaisseur du métier de l’information. Il ne va surprendre personne, quant à l'accomplissement des tâches qui lui sont confiées. En ce qui concerne sa biographie c’est aux autres de l'étaler, bien sûr. Ce chevronné de l’art de communiquer est connu à travers plusieurs réalisations.

Ahmed Bacar est l’homme qu’il faut à cette place, dont les enjeux sont de taille pour mettre un peu de lumière, aux quatre murs de Befuni, et aux ornières du chef de l’Etat Assoumani Azali.  Certes Ahmed Bacar est un jeune aux allures de novice, mais non. Il est plutôt modeste que dissimulé. Le jeune Ahmed Bacar ne suit pas le temps. C’est bien le temps qui l’attrape. Ce jeune ambitieux travaille laborieusement. Sa plume et son activisme n’ont de cesse de mettre au premier plan sa ville natale et sa région… Sur le plan national, Ahmed Bacar était précédemment attaché de presse auprès du ministère de la santé sous le régime Ikililou Dhoinine. Une tâche qu’il a réalisée dans la discrétion absolue.

Avec son parcours « journalistiquement » lumineux, ce jeune téméraire et défrichant… est un pêcheur dans l’océan, qui sait bien affronter les alizés du Sud. On peut dire donc, l’eau va à la rivière. Bon vent à ce jeune qui a su marier talent et modestie, courage et calme et différencier critique et insulte. Avec Ahmed Bacar, le chef de l’Etat, sera bien servi. Même si « ye anlama ya befuni ngiyo ndziro, ha’uka nge uwao msankasi na hupvoha mna nohowa zemisi ». Que ce jeune aïe le courage d’affronter les bousculades et les sectes érigés en mur à Befuni et au sein du pouvoir.

SAID YASSINE Said Ahmed

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