JEAN MARC HEINTZ CONTRE ETHIOPIAN AIRLINES

Par C. Said Koum

Lors des campagnes électorales, le candidat Assoumani Azali, promettait aux comoriens, la baisse des prix de billet d’avion. Notamment Moroni-Paris. C’est après avoir pris conscience que les comoriens souffrent de la cherté de billets d’avion, notamment la communauté comorienne en France. L’absence des saisons de vol entre les Comores et la France est l’un des facteurs les plus ruinant cette population, dont la majorité vit sous la seuil de pauvreté.

Pour honorer cette promesse de campagne, le gouvernement comorien a signé un accord avec la compagnie Ethiopie Airllains … pour desservir les Comores depuis Paris, avec un billet à pris raisonnable de 700€ à basse saison et 900€ haute saison. Une aubaine qui a surpris les comoriens… Depuis donc, les cieux de joie couvrent les insulaires et les comoriens de l’étranger.

Toutefois, depuis deux semaines, les cieux deviennent bien perturbés sur ce sujet. Le directeur général de l’ANACM, (Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie), Mr Jean Marc Heintz, aurait  ses mains trop lourdes sur ce dossier. Il refuserait de porter signature, donc non favorable à la venue de cette compagnie aux Comores. Selon certaines opinions, le directeur de l’ANACM, ne voit pas de bon œil, l’arrivée de cette compagnie sur le sol comorien. Mais quant au vice-président en charge de transport et de tourisme, et ses collaborateurs maintiennent à ce que cette compagnie Ethiopie Airllains desserve les Comores. Le vol inaugural est donc maintenu pour le 2 octobre prochain.

Mais dans tout ça, ils sont où les facebookeurs du pouvoir qui polluaient les murs facebook en louant Jean Marc Heintz, et en l’habillant la peau d’un nationaliste, donc ami des Comores ? Comorien, oui, il l’est comme il dispose de la nationalité comorienne, mais amis des Comores il ne l’est pas comme tant d’autres comoriens de souches, qui ne sont en majorité ses amis, bien entendu.

Enfin, quelle est la décision du gouvernement face à une personne qui s’apprête à torpiller les bonnes œuvres du gouvernement, surtout quand celui-ci est plus que sensible. Un geste anti-peuple comme celui-ci ne mérite pas un simple excuse.

C. Said Koum

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