« DUR D’Y CROIRE », LE REVEIL DES JEUNES AMBITIEUX

Par SASY

Oui, comme raisonne son appellation, il est dur d’y croire. Et si l’on avait réellement un ministère de la culture digne de ce nom ? Avec courage, des jeunes et moins jeunes de tous les milieux comoriens, soulèvent galets et baobabs pour faire vivre et revivre la culture comorienne. Et sans soutien officiel, ces derniers sont livrés à eux même, donc une culture orpheline dans un pays où tout le monde veut administrer. L’association « Dur d’y Croire », est née en janvier 2016. Cette jeune fille a onze mois d’existence, or, elle fait un pas d’une femme mature, malgré les contraintes et les difficultés rencontrées à chaque marche qu’elle fait.

Sans doute la littérature n’est pas uniquement livre. Il y a aussi des faits et des paroles. C’est ainsi qu’au tout début de sa naissance, en janvier 2016, « Dur d’y croire » a ténu son premier spectacle, genre critique. Oui, il y a beaucoup à mettre dans le compte de nos faits et gestes. Le manque d’électricité et d’eau aux Comores, a eu sa dose, parmi le thème de ce mois là. Un quotidien coriace, bien peint par ces jeunes talentueux avec humour décapant.

« C’est en quoi alors ? »

« Dur d’y croire » se spécialise dans les danses, telles que hip-hop, danse contemporaine et danse traditionnelle chorégraphiée. Cela est sans doute nouveau chez les comorien, mais aussi réveillant et instructif. Parmi les pylônes de cette association, Mr Hakeem Ibrahim alias wasko et Nourdine Bacar, alias soldat. Oui des acclimatés du domaine. Il y a aussi cinq danseurs interprètes, qui rendent les tâches aussi parfaites. Le siège de cette association se trouve à Caltex-Moroni.

Des efforts aussi à saluer. « Dur d’y croire » part pour Tamatave-Madagascar pour représenter les Comores au festival « Mitsaka », un festival de danse. Et ça le pouvoir en mat dans la réceptacle des actes dépourvus de sens. Ces efforts restent sans échos au niveau du pouvoir en place, dont le chef pendant les campagnes électorales… prenait la jeunesse pour appât. Donc un « dindon de la farce ». Des miettes peuvent tomber, oui, mais où est la prise en charge sérieuse ? Mais en vérité, quelle cause noble, pourrait impliquer les autorités comoriennes pour preuve d’efficacité ? Ce voyage qui s’effectue ce samedi 26 Novembre, se réalise avec difficultés. Mais bon rien n’est impossible aux vaillants.

SASY

COMORESplus 

Retour à l'accueil