Attention un train peut en cacher un autre. C’est bien un message de la SNCF, pour ceux qui veulent traverser la voie ferrée, à un passage à niveau. L’affaire du « Lundi noir », dont manifestation des lycéens du lundi 20 février 2017 », ne serait qu’un abcès. Quand une autorité politique, notamment, qui occupe un poste dans un pouvoir en place, voit son étoile vaciller, elle cherche tous les moyens pour se sauver, donc sauver son poste. Toutefois épuiser tout le stock de sa munition, le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoud alias Kiki a mis le proviseur du Lycée Said Mohamed Cheik de Moroni dans son panier comme dernier recours.

Kiki croyait que ce proviseur, est un être vulnérable type, donc à utilisable comme bouclier pour sauver son siège. Les convulsions du ministre de l’intérieur Mohamed Daoud alias Kiki proviennent du gout du désespoir. Dès que le chef de l’État Mr Assoumani Azali commençait à glaner quelques têtes de la capitale, Moroni, par exemple; son conseiller chargé de la jeunesse, Ahmed Abdallah Salim, le directeur de la sureté nationale… l’éventuel évincement du pouvoir de Mohamed Daoud sonne dans les quatre murs de Befuni. Mais pour survivre il faut faire vivre.

« Pyromane, pompier »

D’abord commençons par l’homme tire-bouchon de Kiki. Les galéjades du ministre de l’intérieur, sont exposés par la probité de l’homme soupçonné... de délit, dont trafique d’électricité. Monsieur Msa Hadji, proviseur du Lycée de Moroni, est un homme connu par sa droiture et son dévouement. Sans doute des qualités qui doivent déranger le premier flic de l’État, Mohamed Kiki. Ceux qui connaissent Msa Hadji, ne le connaissent qu’un homme rigoureux, sérieux et honnête. Depuis son bas âge, le nouveau proviseur du lycée de Moroni est un homme sans histoire ni effet pervers. Conscient du système, Mr Msa Hadji évite le piège, donc il n'a pas cédé à la tentation. L’affaire du trafique d’électricité est « une queue qui ne mérite pas à un chat ». Et voilà la montagne a accouché d’une souri. 

Pourquoi la décision hâtive du ministre de l’intérieur face à des élèves qui manifestaient pacifiquement ? Et le dépêche de l’unité de la gendarmerie pour cafouiller les cortèges et même franchir le Lycée, est-il anodin ? Peut-on aussi dire que le Vice-président en charge de l’économie et de l’énergie dont l’intervention télévisée a été moins débonnaire, était complice ou pris au piège lui aussi par son collègue de l’intérieur ?

« Déstabiliser pour séduire »

Toutes questions méritent réponse. Comme nombreux l’ont constaté, des infiltrations ont été enregistrés, donc des éléments distincts qui seraient envoyés par le premier flic des Comores, Mohamed Daoud, alias Kiki pour une déstabilisation. Son étoile qui serait délavée par son écart au prochaine gouvernement, depuis quelques mois, le Ministre de l’intérieur commençait depuis la destruction d’une mosquée à Anjouan, la démolition des habitations de fortune à Moroni, la trouille à la Radio Labaraka F.M, et voilà enfin, il s’en est pris au proviseur du Lycée de Moroni, croyant que celui-ci peut lui servir de bouc-émissaire. Alors pour sauver sa peau, Kiki devait même s’incliner aux sans voix. C’est ainsi qu’il aurait envoyé son corbeau, le jeune Fahad, connu par son assiduité aux saluts matinaux à son mentor Kiki dans son bureau... pour enchevêtrer la manifestation. Donc pour une tentative de séduction au chef de l’État, Assoumani Azali, le premier flic des Comores se comporterait bifide. Pyromane et pompier à la fois. Ce système implanté aux Comores par Mwangaza-RDR, appliqué par Mr Ibrahim Hissane, lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale et l’ancien président de l’Assemblée Mohamed Said A. Mchangama, est révolu. Kiki ne devrait pas échapper à son naufrage.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

 

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