OUI A L'INAUGURATION DU CENTRAL ELECTRIQUE, NON A LA MOBILISATION DE TOUT LE PEUPLE POUR CETTE CAUSE.
05 févr. 2017Par SASY
A moins qu’on soit agoraphobe. Mais qui n’aimerait pas vivre dans la lumière, surtout dans un pays où les dirigeants du régime en place sont en majorité des milieux. Qui dirait que la venue de la lumière n’était pas une bonne chose, en tout cas une bonne action ? Quelques griots du pouvoir, surtout, certains jeunes aussi exigeants ont bien tort de traiter ceux qui n’applaudissent pas, des rabats-joie. Surtout, interdire l’opinion d’autre rive. Surtout exiger l’applaudissement. Oui, c’est pour se rendre important, mais les façons sont aussi multiples. Drôle, certains parmi nous sont exposés à des insultes et des attaques… cause, on n’embrasse pas la politique du chef. Et surtout quand c’est germer au cercle. Fini la soumission. Pour aider Azali, il faut de l’opinion libre bo « wandwahepva »
Bien sûr qu’illuminer l’île de Ngazidja, l’île où se trouve la capitale et d’administration centrale est une action salutaire. L'île où tous les voleurs de l'Etat de tout l'archipel se trouvent. Mais peut-on encore continuer à être naïf au point de se priver de jugement et de sentiment ? Attention « un train peut en cacher un autre » Merci SNCF. Bientôt un an, Azali est investi chef d’Etat après avoir bénéficié d’une élection de rejet. Les siens le reconnaissent même si timidement et avec arrogance. Les arrivistes de même, ils ne pourront pas denier. Donc, si ce ne sera pas par coup de force, son mandat prend fin dans quatre ans. Il ne faut pas oublier que les cinq ans d’un chef d’Etat français ou américain, ne sont pas cinq ans pour bâtir, mais pour maintenir et surveiller. Ce qui est différent à ceux d’un chef d’Etat comorien. Lui il est élu pour bâtir. Mais comment peut-on construire avec ceux qui ont détruit ?
« Le ridicule du siècle »
Ce qui est étonnant, certains de nos « grosses têtes » en place, permettez ce mot, ont l’habitude de nous dire « les linges sales se lavent en famille » Mais c’est quand ça les arrange. Et cette fois-ci, ils nous prouvent le contraire de cette idéologie. Étouffer les réseaux sociaux, dont le monde entier a accès, par « inauguration d’un central électrique » dans un pays indépendant, ce n’est pas pontife. Il se ferait en tapinois pour éviter le ridicule du siècle. Drôle quand, on entend dire « dix ans sans lumière »…, « Azali, le président de lumière ». Pourquoi omettre les années Azali, dont Fakri fut directeur de cette société ? Parce que certains groupes électrogènes ont été légués par devoir ? Sommes-nous élevés à la DDAS ou Alzheimer, fait ravage au pays ? Reculons bien donc pour mieux sauter. Oui Azali a fait rompre un cauchemar de plus de deux décennies au Bled céleste, car c’est depuis le pouvoir Mwangaza-RDR de Mchangama et Djohar.
Comment exiger un peuple à être d’accord avec soi, à applaudir à un président qui a rempli un point de ses devoirs, donc une des raisons pour lesquelles, on lui a accordé le pouvoir après de faille ? Le peuple comorien devrait aussi continuer à assujettir pour ses droits dont les devoirs de leurs dirigeants ? Des affriolés, il peut y avoir, mais des veillés, il y’en a aussi. Sans entrer dans le fond, comme gestion, entretien et suivit, on accuse. La journée dont le gouvernement inaugure le central électrique au troisième millénaire, une inauguration bouleversante qu’un tremblement de terre à une magnitude terrifiante, était tout sauf honneur. Un pays indépendant et surtout donc la majorité des dirigeants qui l’ont laissé tomber inerte, sont en place. Moins d’être exploit. Le devoir des dirigeants et droit des citoyens. Donc forcer d’applaudir quand même, sinon, une mauvaise foi. Tout comme l’inauguration du vol Ethiopian Airways, dont le prix de billet Paris-Moroni est de 1450€ plus 25 heurs de vol… l’arrivée des groupes électrogènes… etc.
« Bande des rabats-joie, appaludissez le devoir… »
Ici, les excités lient émergence et la venue de ces groupes électrogènes. Cette bonne action dont la lumière pour tous, est noble, on la salue. Mais loin d’être convaincus. Comment peut-on croire que cette décision ne vient pas de loin. ON croira à émergence une fois que justice sera établie pour la probité des dirigeants. Comment peut-on parler de bonne volonté d’un chef d’Etat, dont presque tous les ministres, les DG et les collaborateurs ont au moins chacun un dossier au palais de justice ? L’enclos des canailles dans lequel le chef de l’Etat se mure, ne peut convaincre. Le chef de l’Etat nous inspirera de confiance, s’il limoge ces anciens, nouveaux DG qui ont rendu l’administration comorienne en coquille vide. Certains de ses ministres devraient voir leurs dossiers ouverts. C’est là où émergence va jalonner. Et l’entreprise, on va adhérer.
Enfin, pour que ce cauchemar qui vient d’être mis au repos par le chef de l’Etat, soit éradiqué, qu’il étudie donc comment, la Mamwe doit être gérée. Oui, pendant six mois le gouvernement peut tenir avec le carburant. Et au delà ? La société Mamwe, continuera toujours à être société de récompense politique comme la douane et Comores Télécom, Onicor, plan… ou la probité, la rigueur, la technicité et l’amour vont être de mise pour celui qui sera à sa tête ? Un dernier point notamment. Pourquoi le mépris aux autres vices-présidents d’autres îles quant à la communication de la cour ? Seul le VP Djaffar qui fait lignes derrière Azali quand à l’ovation. L’arrogance du chauvinisme insulaire se dévoile pendant longtemps dans la méconnaissance.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus