Comme des nombreux comoriens déçus par la fixation des Comores vers la "submergence", des nombreux iliens de Ngazidja, s’auto-culpabilisent d’avoir choisi Hassani Hamadi, gouverneur de leur île. C’est déjà l’image de « Ubu wa mdrama ». Ce Hassani qui semblait un homme pensif et pondéré… n’a que créer des cauchemars chez ceux qui l’attendaient d’une bonne gouvernance. L’homme, Hassani Hamadi, apparaissait aux yeux de nombreux insulaires, un homme de probité, et d’ingéniosité. Moins connu sur la scène politique du pays, cela faisait un mini-espoir que cet homme s’intéressera plutôt de son peuple que du pouvoir… ceux-là, le prenaient pour un artisan de la rupture d’une certaine méthode, et acheminera l’île vers le positif.

Cet ancien ministre de finances d’Ahmed Abdallah Sambi et maître du projet habitat, qui n’est jamais sorti de l’œuf, tout comme l’opération « riali » de l’ex-première dame des Comores, a échappé aux critiques et aux « élucides », de pendant les campagnes électorales. Et voilà « Masimu na Mtsala » version numérique. Ce conçu, Hamadi Patiara de nos heures, plonge dans un silence profond, et pourtant, à chaque lever du soleil, les besoins s’entassent dans son royaume. Le gouverneur Hassani s’est coupé du monde qui a fait de lui ce qui l’est aujourd’hui… sans conscience sienne que le navire de Mdrodju, tangue au large d’une mer agitée. Et pourtant, il a consommé douze des  soixante lunes du voyage de son manoir. A la mésestime des tâches qui lui sont confié, le gouverneur Hassani Hamadi, préfère son titre de touriste de luxe à celui d’un gouverneur élu avec plus de 60% des voix issues des fronts crispés. Comportement qui donne congé à l’espoir des iliens de Ngazidja.

« L’homme, la cour et le dindon de la farce »

Que dire de l’engagement pris, en tout cas de la promesse donnée lors des campagnes électorales… celle de rendre l’île à son souffle longtemps perdu ? Un an déjà écoulé, le bilan de cet ancien ministre de finances de Sambi, se présente flou. A moins que si cela peut se résumer à des invitations des hommes aux kamiss, djuba et écharpes. Ce gouverneur des notables oublie qu’à part cette structure minoritaire, il y a le peuple derrière qui attend de lui… pour rendre à l’île sa dignité. Qui ne se rappelle pas l’interview du Directeur de cabinet du Gouverneur Hassani Hamadi, quelques deux lunes de son investiture ? On a retenu surtout ce passage « Dans six mois on commencera à voir clair sur les retombées des mesures que nous préparons. », Disait Mohamed Abdoulhamide, directeur de cabinet du Gouverneur de Ngazidja, il y a bientôt un an, précisément en Août 2016.

Les comoriens notamment de Ngazidja, attendent la compagnie aérienne que le gouverneur a promis créer avec l’Etat fédéral. Et qui assurera la ligne Moroni- Paris- Marseille à billet moins cher. Ensuite, depuis les communes qui sont sous sa responsabilité, jusque les autres pouvoirs sous son autorité, on y constate un disfonctionnement dévastateur… Tous fonctionnent à la tradition. Et si ce n’était pas la sueur des locaux… personne ne parlerait de communes. Et pourtant promis. Peut-on s’interroger sur le secteur privé dynamique, que le gouverneur a promis promouvoir. Et le secteur public transparent et accessible à tous… où se repose cette promesse ? Il serait aussi idéal si les acteurs et les défenseurs du pouvoir insulaire, éclairent combien en un an, sur les 3000 emplois prévus pour cinq ans, sont crées ? Et les différentes écoles professionnelles sur le cahier de charge…?

« A quand le tour du gouverneur… ? »

Enfin, qui ne doute pas que sans le Qatar, il n’y ait pas de promesse, selon laquelle, « le gouverneur va améliorer les recettes de l’île de Ngazidja », si ce ne sont pas les vignettes des taximen et les patentes des petits commerçants ? Nombreux sont ceux qui en doutent fort. « Sha ndzia za Domba hufa haraka ». Qui ne se rappelle pas du 7 Mai 2017, lorsque le gouverneur de l’île de Ngazidja, Mr Hassani Hamadi, a été reçu à Doha ? Une occasion de pouvoir s’entretenir avec le ministre de l’agriculture et de la pêche de ce petit Etat riche. L’espoir a été crié dans les canaux hamadiens. Cette délégation dans laquelle, la première dame de Ngazidja, le commissaire à l’environnement et tant d’autres…, a témoigné une promesse de Doha pour accompagner le gouverneur sur le plan développement de l’île, si… Et c’était sur un tapis rouge, bien ciré que cette délégation de Ngazidja a été reçue par le Qatar.

Trente jours après, par les caprices saoudiens dosés des exigences clandestines des occidentaux, le chef de l’Etat Assoumani Azali a rompu les relations existant entre les Comores et le Qatar. Mais le plus dure, reste l’Éjection de la pensée comorienne, selon laquelle « Mdru djuwa mdru hamdru, sha mdruka mana namdru hamdru ». L’adhésion du gouverneur de Ngazidja à la cause estampillée CRC, ne se traduit qu’en vassalité. Ce comportement grégaire, illustre le dessert… caché du gouverneur indécis. Hassani, va-t-il bénéficier de la pluie de 150 millions de dollars, qui aurait plu à Nyumba-dju, en provenance du désert saoudien, ou comme le gouverneur de Moheli c’est une histoire de quelques bources… de formation de « kuliati, al’da’wa ? ».

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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