L’ACCUSE, VICE-PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, LEVEZ-VOUS.
02 oct. 2017
Comment appelle-t-on l’homme artisan de sa propre impopularité, comme l’homme qui met le feu dans sa propre maison ? C’est donc qui entreprend sa propre démolition. Le chef de l’Etat Assoumani Azali, impopulaire, un an et demi de sa prise de pouvoir, manie sa propre chute. Comment, le chef de l’Etat, Assoumani Azali trahi à deux reprises par Maoulana Charif, l’homme aux mille et un chemins, continue toujours et toujours à construire son impopularité avec et à cause de cet homme, mal accueilli par les siens ? Le Vice-président de l’Assemblée nationale Mr Maoulana Charif, dont les campagnes électorales seraient financées par l’UPDC et la CRC, est un politique bifide.
Il n’est secret pour personne que Maoulana Charif n’était pas parmi ceux qui ont contribué pour la sortie d’Azali de la boue bouillante… donc sa traversée du désert. Un écart ou un silence d’observation, en opportuniste mal digéré comme certains, bien sûr. En tout cas, cela n’est pas un cas isolé, au pays des sursauts et des « politiacrobates ». Et là, la peur ou le dolorisme d’Azali ? Comment le chef de l’Etat est séduit par l’acteur du désordre de son propre camp, au point de lui accorder sept signatures, donc sept nominations à lui seul…, proches et amis ? C’est mystérieux.
« L’art de démolir»
Au moment où le chef de l’Etat se lasse quotidiennement par la chute brutale de sa popularité, le seul souffle, qu’il aurait… sont les parlementaires. Et Mr Maoulana Charif, le super intelligent de la maison, en homme prétentieux de haut niveau, a appliqué la politique de terre brûlée dans l’hémicycle. Une brouille contre son propre camp, donc sa propre formation politique, le club CRC. Même si éphémère, mais il a instruit une crise parlementaire qui a ébranlé les pilonnes du pouvoir en place. Qui ne se rappelle pas son alliance avec UPDC… contre la CRC, lors de la crise dont l’origine est la montée du nouveau bureau de cette institution ? Qui ne se rappelle pas quand Maoulana, se positionnait candidat aux élections des gouverneurs à contre cœur du chef de son club CRC, le colonel Assoumani Azali ?
« Ces manigances ne sont pas anodines ».
Quelle information pouvant être crédible que celle donnée par les proches du foyer ? On peut ne pas croire quand ça devient rumeur. Mais une fois que des élus du peuple, surtout que ca soit des frères de lutte, mettent le fait sur la planche, là le doute ne doit pas avoir de place. Les 46 millions destinés au RAU, des parlementaires et qui seraient dérobés par le super financier du pays, le vice-président de l’Assemblée national, député Maoulana Charif, est encore un poids de plus sur la chute de la popularité d’un chef d’Etat, s’il continue à lui accorder des crédits. Ceux qui vont donner du nom à cela, comme complot, peuvent agir autrement car, cet évènement n’a autre allure que l’exactitude… provenant des siens. « Dubaka la Buuni, eulidjuo Djalimu ».
Si les députés mettent de lumière sur l’affaire dont ils sont les concernés directes, voire même les victimes, il n’ y a aucune raison de penser aux simples rumeurs. Leur Redevance Administrative Unique (RAU) qui se verrait refugier dans des poches d’un des leurs, selon eux bien sûr, c’est un banditisme de grand chemin. Et le chef de l’Etat, continuera-t-il à être suborné par ce super financier de ce troisième millénaire, que les Comores n’ont jamais connu ? Chez les sensibles, on n’appelle pas cela ni voler ni piller le pays. On n’appelle pas cela, s’enrichir illicitement…, je crois. Et la couverture des boss, en tout cas des complices dans le manoir ? Et si Ibrahim Mohamed Soulé ne criait pas « Au secours » ? Et si le député Ali Mhadji, n’indexait pas là où file la RAU ? Et si le Ministre de finances, Said Ali Chayhane, n’avait pas témoigné pour laver l’honneur de son ministère sur cette affaire, mais sur cette affaire ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus