L’INCENDIE DE LA VOITURE DU COMMISSAIRE AU PLAN EST ALARMANT
30 oct. 2017
Le mois de février 2015, la ville de Mitsudje, plongeait dans un tourbillon odieux, étant prise à l’asseau par l’Armée Nationale de Développement (AND). Et la situation prenait une autre tournure. Une chaleur s’expliquait par la circonstance. Des échauffourées entre des jeunes de la ville et les hommes de l’uniforme. Cela a inscrit quelques blessés, tous de Mitsudje, sur le tableau de la rixe… un climat qui a provoqué la calcination de la voiture de l’ex-procureure, de la République, moment du fait, elle-même native de la ville de martyrisée.
L’incendie de la voiture officielle, du commissaire au plan, de ce lundi 30 octobre 2017, ne doit pas suivre les traces de certains incendies comme celui du trésor public et du service des impôts. Ce jour, suite à un climat nocif de l’aube, des interrogations s’invitent. Mais pourquoi le climat qui se trace paisible aux yeux du monde, accouche d’un nouvel air brulant dans la cité de Mitsudje ? Un volcan bouillonnant sous terrain, ou des éléments émancipés au passage éphémère ?
« Mais à quel peuple, ressemblons-nous ? »
La calcination de la voiture du commissaire au plant, Monsieur Fouad Goulam, ne doit pas être prise à la légère. Cela devrait être un signe… Sans doute, le portrait que laisse le quotidien comorien ces derniers temps, est plus que terrifiant et il doit interpeller tout le monde. Oui, on est mal, les choses vont mal. Des nombreux hommes politiques sont aussi mauvais... des hommes et femmes au pouvoir, aux agissements qui engendrent l’indignation. Malgré cela, la population doit se comporter avec civisme.
Certes, l’incendie de la voiture du commissaire au plan n’est absolument pas un acte isolé. Cet acte animé a bénéficié de la mauvaise gouvernance des autorités comoriennes, leur manque de proximité, ainsi que l’absence de la justice aux Comores. Ce défaillance de contrôle, donne large à la justice de soi-même et la haine enfant de la haine. Donc un fait qui doit faire appel à la justice en tout cas, des enquêtes doivent être menées pour la clarté des choses.
Mais pourquoi est-on arrivé là ? N’est-ce pas une atmosphère née d’une rupture entre l’Etat et la population, entre les hommes politiques et les citoyens ? Cela aussi pourrait s’expliquer par la négligence des citoyens par les pouvoirs. Et le pire est à craindre.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus