DROLE DE PROCES ET LA FORCE DU MAL DANS LA COULISSE DU POUVOIR.
17 nov. 2017
La force dans la coulisse du pouvoir, s’use sans modération et surtout avec étrangeté. Mardi 14 Novembre 2017, un certain Said Ali, connu sous le pseudonyme de Mtahani, chauffeur à Com’Air assistance, s’est présenté à Comores télécom. Muni d’une lettre, de sa patronne. Au bureau de la conseillère juridique du Directeur Général de Comores télécom, nez à nez se trouvaient, Said Ali, Mtahani et Mme Rasmiya Abdoul Anziz, la conseillère, en question. Des fronts qui se sont levés suite à des paroles qui seraient adressées à Mme Rasmiya par Said Ali. Et la conseillère les qualifie d’inappropriées, manque de respect aussi dans son lieu de travail, devant des collègues. Soudain, les braises ont donné de la flamme. Donc une altercation. Le chauffeur aurait reçu une nasarde sur la joue.
« D’où vient cette flamme ? »
Et la situation n’a pas tardé de prendre dimension. Elle a abouti à une plainte soudaine à la gendarmerie. Le mercredi 15 novembre 2017, lendemain du fait, la conseillère juridique du DG de Comores télécom a été convoquée à la brigade de Moroni. Après tout, elle a été conduite au parquet, sans tarder après sentence, Rasimiya est placée en garde à vue, d’une journée complète à la Maison d’arrêt. Puis en mandat de dépôt pour coup et blessure volontaire. Et en audience le parquet à requalifié les faits en contravention, en rejetant les témoignages des témoins sur place. Condamnée à quinze jours de sursis. Cela suit la note du Directeur Général de Comores Télécom, portant mention « mise à pied de trois jours, et privation d’un mois de salaire ». Selon, une source… toute la scène serait orchestrée par une force occulte… pour quelle raison ? On ne sait rien.
« Drôle de procès »
Même s’elle a été caricaturale mais l’audience a été publique. Et l’accusateur serait conscient des flous du fondement de son dossier. Ce qui fait qu’il aurait hésité, lors de son passage. Mr Said Ali, victime présumé… sur qui des coups et blessures, a présenté un ITT de quinze jours à son travail. Il faut aussi que son état psychologique stabilise, car bien traumatisé, selon… Au cours de l’audience, Mr Said Ali, aurait présenté une ordonnance et un certificat médical, rédigés par le Dr Naoufal Bwana de la Santé militaire. Un certificat qui selon, le climat serait truffé des comédies. D’abord, l’acte s’est produit le mardi 14 novembre et certificat est daté du 15 Novembre. Said Ali aurait confirmé n’avoir su que le médecin lui a prescrit une radiographie, donc il ne l’a pas faite. Apparemment, il n’aurait pas su ce qui a été mentionné sur son certificat médical… sinon, les antibiotiques comme doliprane et autres, sont achetés.
« Les ridicule de la République »
La fin de la scène, est sans doute cauchemardesque, au pays des hommes et femmes émergeants. Pire que la scène au sein du bureau de Mme la conseillère juridique. Le summum du ridicule. Le Docteur Naoufal Boina, qui aurait examiné le cas de Mr Mtahani, serait accompagné par le grand mufti des Comores, tous deux auprès de la famille de la Dame supposée agressant Said Ali, pour demander des excuses. Le Docteur aurait avoué avoir failli et ne serait pas du tout honnête. Il ne savait pas, dirait-il, que c’est contre cette dame que ce certificat allait être rédigé. Sinon, il ferait correctement son travail.
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