Le pouvoir en place a été bénéficiaire de l’implication de la communauté comorienne de France, celle que nombreux appellent diaspora, parmi laquelle la jeunesse avertie, qui s’est bien mouillé la chemise. Un des fers de lance pour l’élection du colonel Azali, comme chef de l’Etat comorien. Mais sachant que le pouvoir est de l’opium chez des nombreux chefs d’Etat notamment africains, le président comorien en a une grande dose dans ses veines. Avec cette substance, c’est-à-dire le pouvoir, Azali prend le peuple comorien, de haut en oubliant l’œuvre de la providence et les efforts de artisans de la montée de son navire. Un homme d’ici et maintenant.

Sinon, conscients de l’immergece du verseau, quelques « perpétuels », en tout cas des asphyxiants du castel, l’auraient contraint de rapiécer le monument qu’il a démoli. En tout cas cela n’est pas l’œuvre des francs-tireurs, effrayés des leurs. Pour cela, au foyer des femmes de Moroni, le samedi 9 décembre 2017, les teneurs des pagaies du régime, ont fait le chœur. Main à la poitrine, yeux en l’air. Sur le champ, la jeunesse a été amadouée, caressée dans le sens des poils… et l’émergence adoptée comme hymne. « Tu me trompes une fois et si tu me trompes une deuxième fois, honte à moi ». Ces jeunes dont la plaie de la trahison n’est pas cicatrisée, et dont 3000 sont rendus désœuvrés dès l’aube du pouvoir de la CRC, sont aiguisés. Une jeunesse abusée, sans espoir ni lendemain. Mais comme, ce chef d’Etat, ses griots et ses encenseurs, imaginent les comoriens des amnésiques, ils osent quand même. C’est là où le Bât blesse. Passons.

« Un pèlerinage épineux »

Pour la COP 21, le chef de l’Etat, colonel Azali et certains de ses proches… se trouvent en France. Après Bia, le colonel Azali est le chef d’Etat, grand voyageur au monde. Même si quelques uns de ses voyages, sont obscurs. Sinon, en séjour en France, le chef de l’Etat comorien a sans vouloir, éclairé aux comoriens, un fait sur lequel ils s’interrogeaient. La vraie face de l’organisation actuelle d’un groupe de la « Diaspora » en France. Un cheval de batail pour un président en chute de popularité, un an et demi de son investiture. Des rencontres qui auraient été en catimini mais, par vanité de certains colleurs d’affiche et des « M’as-tu vu »… l’anguille a quitté la roche, sous laquelle, elle se cachait. Et là, il y a eu un poignet de main qui se soldait avec la promesse de liquidation de quelques dettes d’un exilé… à cause de mille et un crédits… faits au pays par un des suffisants au premier plan… Passons.

Oui, c’est après la visite de quelques heures de son ministre des affaires étrangères en  France, qui lui aussi n’a de cesse de quêter quelques perches au régime en place, souffrant de crédibilité et qui s’auto-déstabilise. Lui au moins, même si le secret est devenu, secret de polichinelle, mais il a su faire les choses dans la coulisse de la « diaspiegée ». N’est-ce pas l’avant-veille de la rencontre de quelques comoriens de France, ayant lieu le 26 Novembre 2017 à Paris, sous l’égide des « importants » aux « djuba et dragila » ? Des grandes lignes auraient été tracées par le MIREX en personne, avant l’entrée en scène de quelques pieds dansant le « Sambe » CRCien et « pouvoiristes ». Qu’on a pu aussi, discerner certains suffisants… qui se voient déjà « ministrologues » en herbe ?

« Diaspora et diaspiégée »

Aujourd’hui, le chef de l’Etat, tante de séduire… pour récupérer, ce qu’il a perdu, dont la confiance de la communauté comorienne de France. Peine perdue car, c’est d’une maison hantée qu’il a frappé la porte et à laquelle, il est entré. Le chef de l’Etat a compris que les comoriens ont eu raison de dire : « Ndeheza yotsi dja mwinyi hende ». Après l’éclipse de son ami intime, son ennemi de farce également, le « ministrologue » certifié, Houmed Msaidié, lors de son voyage en France, dont le but a échoué, Azali a compris que « eya haraya hudji komelea esha hahe sho huola ». C’est ainsi qu’il va au charbon, même si le chemin lui est si épineux et si rocailleux. La communauté comorienne de France a compris que « eya remwa mbili ha pvendze ». Cela fait la raison du désaveu…  Mais quand, il ne se lasse pas de chercher de complices-victimes à la fois.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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