On écrit ça, on n’écrit rien. Surtout il faut que personne n’en parle. Le régime Azali-CRC rend la terre Mamwe, une terre fertile, et qui attire de nouveau des récolteurs, qui n’y cultivent pas. Sans doute, on a compris que c’est le régime des marchés, et des dessous des tables. Donc des attributions des marchés sans appels d’offre ni consultations. Ceci est calqué depuis le premier regime d’Azali, en provenance de Kandani, dépuis 1999. On peut illustrer ceci par la route de Maluzini-Ikoni, dont le marché a été attribué à d’Abdallah Wadaane et dont les conséquences laissent présager ces jours-ci sur cette même route. La dégradation considérable, on peut dire. Sous l’actuel régime Azali, c'est-à-dire régime Azali 2, on enregistre sur la liste des marchés des dessous des tables, l’achat des groupes électrogènes… depuis le premier contrat annulé, jusque celui avec lequel, ces groupes sont arrivés sur le sol comorien. On peut aussi y mettre, l’attribution du marché de la démolition de l’hôpital El-maarouf, à l’entreprise Wadaane, à la hauteur de 600 millions de fc. Passons.

Comme la vache Mamwe n’a pas de cesse de produire énormément de lait, aujourd’hui, les amis du régime ou les intimidés de celui-ci la traient en lui tirant fort les mamelles. Deux personnes se seraient accordées un marché de plus d’un milliard 600 millions de fc, pour les pièces et autres lubrifiants des groupes électrogènes de la Mamwe… achetés par le régime précédent et spécialement par Mohamed Ali Mamadou, ancien Vice-président d’Ikililou Dhoinine. Les heureux, s’agiraient donc d’Abbas Dahalani, président du Mourouwa et de l’ancien dircab de Mamadou, Mr Ahmed Abdou. Au départ, ces deux heureux voyaient le contrat bloquer… étant loin du régime. Mais après une alliance pleurnichant et contrainte par la tune, les tuyaux a été ouvert, et voilà, gais comme un pinceau. 

Sans doute, c’est par cette alliance qu’Abbas Dahalani a pu sauver son contrat, qui respecte les conditions selon lesquelles, « tu nous rejoints on te donne, ou tu restes dans ton coin, et tu meurs de faim ». C’est  le fameux Abbas Dahalani, d’un Mouroua, dit rénovateur. La deuxième personne, Mr Ahmed Abdou ancien dircab de Mamadou, c’est grâce à sa main, longue, qu’il a pu obtenir ce marché juteux. Il aurait suffit un petit billet de 100 millions fc dans la poche du Secrétaire Général du Gouvernement, l’invincible Idarousse Hamadi, l’homme au cœur de fer, qui fait trembler un régime tout entier. C'est Idarousse, avec qui les ordres de missions ne passent pas, juste pour l’économie du pays. Et voilà la couleur de l’émergence CRCienne et francs-tireurs du pouvoir en place.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

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