AVEC DJINI BAHARI, LE TAM-TAM BAT SANS ARRET AU PALAIS DE HAMRAMBA
18 déc. 2017Par SAID YASSINE Said Ahmed

Le caprice éphémère, se joue toujours et toujours à Hamramramba. Depuis la naissance du régime Azali2, l’hémicycle de Hamramba, devient une scène de théâtre. Des sketch et des pièces se jouent par les députés nationaux. Donc, ils deviennent tous des acteurs, même si nombreux parmi eux sont des apprentis. Ici, apparaissent les assimilations régressives de cette assemblée par le député bifide, l’invincible Maoulana Charif… quand ses faveurs ont liaisons avec le pouvoir en place. C’est une eau qui prend la couleur de la vase qu’elle contient. Qui ne se rappelle pas les manigances en puzzle, devenant la manie de cette assemblée… et la rendant plus ridicule que le cancrelat ? Heureusement que ce ridicule ne tue pas, sinon les Comores seraient désertées avec la décimation de son peuple.
Ces jours, les députés comoriens, spécialistes en danses de « Sambe », où des « iyara » imprévus sont assurés, ont saisi le vote du Budget de l’année qui vient. Tiendra, tiendra pas ? Le doute n’est pas si fort, connaissant ces artistes. Donc une intimidation incertaine, dans le but vouloir toutes leurs indemnités que le gouvernement Azali… refuse de leur payer. Oui, cela est un droit. Mais, est-ce les comoriens vivront une suite bien claire… ou tous vont se mater en tapinois ? Ca ira ou ca n’ira pas ? Ca serait un énigme, s’il s’agirait d’une autre assemblée, ou celle d’une être époque. Mais, avec ces députés chancelants et dont nombreux ignorent éperdument leurs droits et devoirs, l’opposant du pouvoir et non au pouvoir… député Maoulana Charif, arrivera à sa fin. C’est de ridiculiser son cheval de batail ; cette assemblée, dont la respiration est circonstancielle. Député Maoulana, qui a su morceler cette assemblée… avec le talent de dresser les uns contre les autres… Passons.
Plus de 100 millions de fc, est la somme correspondante aux indemnités que le gouvernement CRCien et heureux doit à ces fameux représentants parlementaires. Mais comme la mentalité d’un politique comorien, n’est pas chose discrète, la fin des fins, c’est la fin de la faim. Oui, ils disent qu’ils ne vont pas voter ce budget, mais combien des engagements de ces représentants du peuple restant de la fumée blanche ? Ceci est également valable pour des nombreux politiques comoriens. Quand ceux-ci jouent au chantage, on connait la suite. Surtout un pays où tout le monde se connait et se serre la main quotidiennement. Un comportement qui se traduit par le manque de principe du cadre de l’opposition aux Comores. Said Larifou, Houmed Msaidié, Abdou Soefo, Ahmed Ben Said Djaffar, Abbas Dahalani… servent d’exemple pertinent.
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