SAID YASSINE Said Ahmed

Bientôt deux ans depuis le retour d’Assoumani Azali au pouvoir. Deux ans et deux gouvernements, donc un bon record. Car un gouvernement d’usure pour s’enrichir et laisser un peuple tomber inerte. Comme le gouvernement, les directions de même. Le chef de l’Etat a placé à la tête des sociétés d’Etat les plus juteuses, ses hommes de route, même si la guerre des frères ennemis s’éternise sous le tapis. Parlons de gestion… C’est société comorienne des hydrocarbures qui est tirée au sort. A sa nomination Mohamed Chatur, DG de la SCH, aurait hérité cinq milliards de fc et une cargaison de carburant d’une valeur de quatre milliards de fc… Et les mois suivants, le super DG, aurait pâmé cette fortune de l’Etat, sans aucune trace. Avec le seuil que vit cette société, Mohamed Chatur aurait fait crédit de deux milliards de fc à Comores télécom. Un système, en outre purement africain, s’installe aux îles de la lune. Stimulus des projets et des contrats pour y soutirer les magots. Passons.

« Avec VITOL seul le sacré DG qui connait les resquilles »

Au sein de cette société juteuse, un BAC de 3500 M3 dont la valeur pour sa construction s’élevait à 700 millions de fc, qui était l’œuvre du régime précédent, était en phase de finition. Et aujourd’hui, le puissant directeur de l’émergence Mohamed Chatur Badaoui l’aurait démoli pour selon lui, une nouvelle construction. Et là, la grosse enveloppe parlerait de sa manière. La gestion catastrophique de Mohamed Chatur… créerait un climat incommodant au sein de la Société Comorienne des Hydrocarbures. Cet expert en matière de gestion opaque, serait aussi spécialiste en signature zigzag…, à son arrivée à la tête de la SCH, il trouvait déjà que celle-ci a été liée par un contrat avec une société basée au Kuweit, au nom de IPG. Les coûts étaient moins élevés avec une marge attributaire d’un milliard 300 millions de la part de la SCH… Mais soudain au nom de la passion, IPG est remplacée par la société VITOL. Le 1er Novembre 2016, un contrat a été signé entre son représentant, responsable Afrique de l’Est Mr Jérom Bourceret et le DG de la SCH, Mr Mohamed Chatur Badoui. Cela, a suit bien son cours, donc une coutume bien respectée. Une attribution de marché sans appel d’offre. Passons.

« La complicité du chef de l’Etat, colonel Azali »

L’image de Mohamed Chatur à la tête de la SCH serait bien écornée aux yeux d’un grand nombre d’agents sous sa direction. Une gestion sombre et désastreuse qui a interpellé la majorité des agents susmentionnés. Cela a donné naissance à un courrier d’indignation de ces agents, adressé au chef de l’Etat colonel Azali, contre les pratiques de leur chef. Mohamed Chatur. Peu, sont ceux qui le tiennent de sympathie. Donc ils ont interpellé le colonel Azali en guise de mécontentement et pour qu’il mette à garde son DG, enfant chéri. La suite n’est pas inconnue. La sourde oreille. Cette complicité permanente, permet à Chatur comme à ses compères de récidiver sur le chemin de l’improbité… permanente. Le DG de la SCH engagerait des dépenses et des attributions des marchés sans appel d’offre, conformément à l’autorité de régulation du marché.

« L’odeur des magots »

Enfin, si on retourne sur l’opération « BAC démoli » par Mohamed Chatur avant même sa finition, ceci, c’est-à-dire ce Bac, aurait permis d’économiser deux cargaisons par an. Ayons une vue aux maladresses des hommes des pouvoir, une fois à la cime… comme ses confrères, Chatur est un tout permis. Un DG qui mènerait des actions, sans aviser ni son ministre tutelle, ni les autorités liées à ce domaines. 700 millions rasés pour attirer plusieurs 700 millions dont une partie ferait refuge dans les creux mystérieux. Ici, donc, les comoriens ont l’habitude de nommer cette situation, « facture salée ». Passons.

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