SAID YASSINESaid Ahmed

Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la gouvernance du chef d’Etat Assoumani Azali, sans majorité parlementaire. Cela n’empêche pas aux époux de la méthode dévastatrice du régime actuel, de livrer ceci : « tel et tel ont gouverné sans majorité… ». Ce manque d’argument pour défendre l’indéfendable, reste leur sentence.  Mais on ne peut exclure l’idéal. Le parlement comorien, se compose de vingt et sept élus de l’Union qui se rajoutent de six conseillers des îles… qui se remplacent chaque année. Donc au total trente et trois représentants parlementaires. C’est le nombre de députés qui devraient assister à la séssion de « Kusi » (première session de l’année). Passons.

Sans doute, tout le monde sait que cet un parlement, ne dispose même pas un député complet du régime en place. Dans une autre circonstance, on pourrait dire de ce parlement opposant au régime en place. Mais en ce temps où la famine chasse les loups du bois, la pensée se fait avec les ventres de sorte que l’autorité laisse espérer. Comment, l’assemblée nationale comorienne ne peut faire l’objet d’un tourbillon moment où ces élus, notamment le président de l’assemblée nationale, s’y trouvent sans gouvernail ? Mr Abdou Housseine, président de l’assemblée nationale, qui devrait être la deuxième personnalité de l’Etat, est élu sous la couleur de l’UPDC, comme pas mal de ses compères. Un poignet des députés qui est la majorité parlementaire… devant avoir une indépendance quant à la défense de tous ceux qui se laissent comme droit. Mais hélas ! A l’heure actuelle, cette institution s’immole… devant un chef d’Etat élu avec des pavés et un ministre de l’intérieur pris au sein du régime pour un bleu. Passons.

« Pourquoi Abdou Housseine a agit de la sorte ? »

Des comoriens cherchent la cause de la brouille parlementaire du Vendredi 6 avril 2018. Sans aller trop loin, cette débandade aurait comme acteurs deux personnalités en l’occurrence le président de l’assemblée nationale et le ministre de l’intérieur comoriens. Un broché qui vient de loin. C’est pour cela qu’avec ce régime, la vigilent doit être de mise au sujet de la question de l’île Mayotte. Une vigilance qui fait que des nombreux comoriens saint d’esprit, restent marchent sur des œufs quant aux discours des uns et des autres, notamment certains hauts placés dans cette situation… Il y a ceux qui applaudissent les bons tribuns et ceux qui sont réservés en attendant la fin car se dessine la ruse.

Toutefois, conscients, certains députés, ont donné beaucoup d’utilité à cette question de Mayotte. Donc ce n’est pas une question comme les autres. Par précaution, ils ont demandé à ce qu’elle soit inscrite sur le répertoire de la session de Septembre 2018. Et que cette question ne se discute en tapinois… comme fait aux antérieurs temps. Et qu’à la fin se place dans les placards. Cette partie d’élus, parmi lesquels Ali Mhadji et Tocha Djohar ont demandé à ce qu’une étroite collaboration entre le parlement et le gouvernement soit établie… quant au travail de ce dossier lourd de nature. Donc prudents pour ne pas revenir sur l’année 2005 sous Sultan Azali 1er, et avec la plume d’Abdou Soefo, ministre des affaires étrangères du moment…, en tout cas le retrait de la question de l’île Mayotte de la session des Nations Unies. Et là, les enfants bien nés et élèves polis, ont été chargés pour dépister le dispositif... C’est ainsi que le ministre de l’intérieur aurait confié le boulot inhibé au président de l’assemblée nationale de semer la chambardement au sein du perchoir.  

« Drôle de président de l’Assemblée.»

Ce n’est ni par la loi ni par le pouvoir que Abdou Housseine se résignerait. C’est plutôt pour le ventre. Se positionner défenseur des suceurs du sang du peuple, en tout cas les membres du pouvoir en place, on en fait partie. Et cela ferait le plein des poches donc lourdes de tune. A l’hémicycle, la loi est bafouée, la liberté est attentée et même l’esprit humain tombe en faillite. C’est l’argent… qui fait son œuvre. Le Teaser, qui est une arme dangereuse, qui serait utilisée par le président de l’assemblée nationale, dans le perchoir contre ses collègues de l’hémicycle, est un acte diabolique qui mérite une sanction. Mais tant que ce dernier a agi en double casquette, dont président de l’assemblée et défenseur du pouvoir, il n’a aucune raison de s’inquiéter. Sans doute, la pierre angulaire entre le président de l’assemblée, les députés flottants et le gouvernement, serait le député Maoulana Charif mi-CRC, mi-UPDC. Et ce complot du ministre Mohamed Daoud

Ces spécialistes en débâcle, sont mal à l’aise de voir un Etat stable. Des adeptes du chef de l’Etat Assoumani Azali de même. Sachant que l’empêchement des six députés, en tout cas les six conseillers, n’arrangerait pas les choses, ce trio (Abdou Housseine, Maoulana Charif et Mohamed Daoud, Kiki) aurait pris cela comme abcès pour envenimer la situation. En tout cas toute peine mérite salaire.

Non, la question de l’île Mayotte ne mérite pas être capotée de la sorte. Ces détours désobligeants, doivent connaitre une fin, car les Comores ont suffisamment souffert.  Qu’on veuille que l’île de Mayotte revienne dans son giron ou non, il faut que tout se dise, se fasse et se décide dans la transparence… Donc cette question ne devrait pas faire l’objet des dessous des tables.

« Et si l’on parle de la justice comorienne? »

Passons à la forme, car le fond est pour les analystes. Aux d procureurs comoriens. Le procureur général et celui de la République. Que dire de la violation du pacte humain et de la loi de familiarité par la deuxième personnalité du pays ? La justice comorienne doit être lucide quant au crime qui aurait été commis par le président de l’assemblée nationale contre les deux députés démocratiquement élus, Tocha Djohar et Ali Mhadji, envers lesquels le Teaser serait pointé ? Comme élucider, est une responsabilité des procureurs, les comoriens attendent des explications pour que l’on sache les vrais reproches. A moins que cette assemblée nationale marquée par des troubles, soit considérée comme une jungle. Illustration d’une justice de deux poids et deux mesures, l’arrestation du député, Ali Mhadji… pour cause outrance. Cette justice qui laisse libre un président de l’assemblée nationale… qui aurait mis volontairement en danger la vie  d’autrui, et qui place en garde à vue, un député qui a blessé par des salives… n’est pas prometteuse. Bien sûr les avanies du député M’hadji, sont condamnables mais n’ôtent la vie de personne. Aller en route chère justice comorienne.

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