Par SAID YASSINE Said Ahmed

Archétype aux hommes du continent dit berceau de l’humanité. « Celui qui va te couper la tête ne se trouve jamais loin de toi. » Les cas de Patrice Lumumba et Mobutu, d’Ahidjo et Paul Biya, de Sankara et Compaoré… témoignent. Et cette maladie devient incurable, chez les dirigeants comoriens. Comment la CRC, ne pourrait pas trahir Ahmed Abdallah Sambi, lui qui est loin de cette famille politique ? Ca ne pourrait pas ne pas se faire car, ce qui se produit au sein de la famille CRC, est un cas phénoménal. Ici, c’est le tour de Mr Hamidou Karihila grâce à qui, le parti CRC n’est pas enseveli. L’homme est fort pour pouvoir résister aux mille et un coups de poignard que ses frères CRC plantent sur son dos. N’est-ce pas H.Karihila qui a ouvert le boulevard à Azali dans le monde arabe.

Et l’inverse comme sentiment de l’homme : pourquoi Azali tire plaisir de composer avec ceux qui l’ont trahi. Des ennemis intimes pour faire échouer son mandat. Hamidou Karihila, un fidèle de l’homme au camouflet depuis l’aube de la vie politique de ce dernier, devient ces derniers temps l’haïssable indubitable au sein du club CRC. Sa candidature aux élections de gouverneur, mise à l’échec par Maoulana Charif, témoigne. L’inertie d’Azali quant à cette antipathie de Maoulana contre son frère d’arme, semble une caution. Malgré le blizzard, Karihila bâtait des ailles comme l’albatros pour le maintien de sa formation politique. Récompense ; trahisons et mauvais traitement. Oh, qu’il a les reins solides ! Mais pourquoi les CRC détestent la fidélité et toujours attirées par des esprits véreux ? La marque se trouve dans le plus haut sommet du pouvoir en place. Passons.

« Sont-ils des ennemis intimes ? »

Quand devant les siens, Azali aurait fait comprendre que Soeuf Mohamed Elamine, lui faussait compagnie depuis 2006, l’aube la chute du pouvoir Azali1, on a cru autre. Aussi quand il aurait fait sentir à tout le monde que Maoulana Charif, est un ami à se méfier, car à tout moment, il peut devenir un intime ennemi, de même on croyait à la prudence. On n’en parle plus de ceux qui étaient en hibernation pendant la traversée du désert de l’homme.

Cependant, l’un des rares compagnons d’Azali, lui est toujours fidèles depuis un interminable temps… et malgré les coups de poignard sur son dos, il ne dit aucun. Ah, que le leadership suscite de la convoitise. Les sieurs Chatur Mohamed Elbadawi directeur général de la SCH et Ali Karani, DG de Comores câble, prendraient leur frère Karihila, secrétaire d’Etat chargé du monde arabe en charcuterie. Les trois sont des enfants de la région de Bedja wa kandzu et de la ville d’Inyehele, Mbeni ha Ngoma. Une aversion dont le silence d’Azali semble de caution. « Heina utsaho dezo ye’hutrende hatsaha ze nanga », disaient nos anciens. Passons.

« Une mise à l’écart dissimilée »

Ce n’est pas seulement à Mbeni où la lucarne de la CRC du temps qu’elle serait tombée en ruine, Karihila est dynamité. Il est aussi victime du dindon de la farce... C’est ainsi que Yahya Mohamed Ilyass, conseiller à la présidence et Mohamed Souef Elamine, ministre des affaires étrangères, sont légués les tâches des relations avec le monde arabe, alors que le poste reste coquille vide chez Karihila. C’est bien faire la soupe à la Bunaswia.

Et ça bouillonne toujours dans le ventre du parti CRC. Entre 2013 et 2014, cette formation traversait une crise. C’était quand deux caïmans voulaient diriger le même marigot. Karihila contre Msaidié, d’où la naissance du parti Radhi. Et le SG Hamidou Karihila a réussi à faire renaitre ce parti, qui sortait de cette crise, et le conduit jusqu’au pouvoir. Peut-on conclure que c’est sa fidélité envers le chef fait défaut ? Pourquoi de partout les coins, sont placés des mines contre le sauveur de la famille ? Au Nord et au Nord-Centre la CRC de Chatur, Ali Karani et Maoulana Charif, au Centre la CRC de Said Ali Chaihane et Idaroussi Hamadi.

Et pourtant ça mystifie toujours. Récemment quand Azali partait à Umra, les communicant de la CRC, voulaient malicieusement dissimiler les empruntes. Une vidéo a été diffusée, montrant Azali à Umra, accompagné de Karihila, en interprète alors que ce dernier se trouvait à Moroni. A moins qu’il soit porté par le vent dirigé par nabi' Sulaiman. Et c’était une vidéo qui date de deux ans presque. Encore, un grand échec de la communication du manoir. Pourquoi dans la CRC, une phobie de la fidélité. Celui qui a trahis ses proches politiques trahit aisément son peuple…

 

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