« ALLEZ DIRE A CE SAID YASSINE QUE… »
31 janv. 2019« Dites-lui que c’est le début d’un lourd avertissement ! »
Je crois que toutes les conditions pour offenser le prochain sous un sobriquet ont été réunies dans le texte d’« Avertissement lourd ». D’abord au moment où ton texte, mon frère que je connais très bien et avec qui même si tu l'ignores, je partage le même sang, n’est ni lu ni commenté que par quelques peu de gens de ton milieu de naissance, on a compris que le pseudo de Omar Moha est d’une pure logique. Moment où mon frère, tu es à court d’arguments et es sans confiance en ta lutte pour défendre le pouvoir en place qui t'a donné la cuillère, cela est aussi une deuxième raison de ton écriture « Sous Couvert » et par procuration… Seulement je te dis que si tu étais heurté par l’infirmité de ton français, nous tous avons cet handicape mais nous nous décomplexons. Et si ça nous dépasse, on demande de l’aide à l’entourage… au moins pour qu’on soit à la norme. Nous sommes nombreux à le faire. Et ce n’est pas de la honte, d’ailleurs. Je t’ai souligné quelques petits passages dans ton texte, que je prends pour erreurs ou oublis de ta part et non une insuffisance. Passons.
" Prends mon estime par chèque en bois"
Comment toi, enfant bien né, jeune de la ville valeureuse, enfant issu d’une famille présentable, beau et scolarisé… avec un boulot dont tu es pistonné par un ami instable comme l’ascenseur…, tu as écrit un texte menace avec convulsion ? N’est-ce pas une incohérence ? Peut-on dire que tu n’es pas convaincu de la lutte que tu mènes ou tu doutes de toi-même ? Et pourtant en 2010… quand nous avions l’habitude de nous croiser à la place emblématique de ta ville natale, ma ville par alliance, je te devais de l’estime. A ce moment là tu me semblais un homme mûr, garni de visions, malgré que tu supportais moins les débats. Sinon, que tu veuille ou pas, tu es mon frère de sang de ma quatrième génération. Par contre l’estime que je te devais, prends-la par chèque en bois. Passons.
" Où étais-tu mon frère de sang ?"
Mais juste sans entrer dans ton jeu, sans te donner gain de ce que tu veux, où étais-tu beaux-gosse, enfant gâté… lorsque nous nous battions pour qu’Azali soit élu en 2016 ? Tes arguments et tes menaces lourds étaient où quand ARM, Hamidou Said Ali, Paul Charles Delapèyre et les autres faisaient trembler le navire CRC et le camp du colonel swadikul’amine ? En tout cas, s’il y a ceux qui vont te reprocher d’avoir utilisé un pseudo pour tes respirations, moi honnêtement, je te donne raison. Mais la prochaine fois, pour que le chef de l’Etat que tu croises parfois à la sortie de la mosquée de vendredi et dont tu veux à tout prix serrer la main, et ses proches te prennent pour une personne importante, offense à visage ouvert. Moi, je te connais et les autres qui ne te connaissent pas, ne connaîtront pas tes efforts. Ce n’est pas facile d’avouer son incapacité. Nous sommes peu à accepter nos handicapes. Rejoins-nous et sois un peu dégrippé mon frère. Passons.
" Vas un peu vers la réalité"
Je suis parmi ceux qui croient que tu es parmi les enfants de ton milieu de naissance, auxquels les parents ont fourni une éducation… Tes frères et sœur, sont un témoignage. Donc, je ne peux en aucun cas cogner ton appartenance de lignage ou de naissance… même si difficilement, j’ai compris ce que tu voulais dire sur cela à ma personne dans ton texte respiration. Sinon, si le chef de l’Etat colonel Azali, échoue dans tous les sens, c’est normal, car cette façon de défendre, ne lui rend pas service. Surtout que vous ses soi-disant défenseurs, êtes à court d’arguments sans aussi assumer vos front quant au public. Aussi cultivez-vous un peu sur les climats interne et externe du pays, ainsi que la gouvernance du chef de l’Etat et ses hommes…. Comme ça, vous aurez le front trempé dans les discussions. Passons.
" Texte vs signataire"
Si cette jolie plume tienne, mon frère de sang S/C Omar Moha, échappe à ta signature, auteur de ces idées, ce n’est pas pour rien. En tout cas, toi comme tant d’autres qui transformez la morosité encaissée par un grand nombre de la population, morosité à la politique du chef de l’Etat, dosée de mépris au peuple et de l’anarchie constitutionnelle, en haine à l’homme, je ne suis pas responsable de ce que vous ressentez. J’assume ma position et preuve est que je ne suis même pas parmi ceux qui regrettent d’avoir contribué à la victoire d’ Azali même si « ngaridjo hurehemu hudjadji ». La raison, je te dirai, si tu la demandes… et je la dirai à qui veut la connaitre. Donc, mon frère tu devrais savoir, que tu ne peux rien ni me faire ni me dire… quoi que ce soit, face à face et n’en parlons plus dans ta cavale d’encre. Une chose tu dois savoir : mon défaut et le même que celui du président de mon pays : la rancune donc tu risques d’être victime.
Salam.
Said Yassine Said Ahmed
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