LE SOUTIEN INDÉCIS
14 mars 2019Par Said Youssouf Mohamed

A quoi ressemble l’échiquier politique comorien, si ce n’est que s’allier pour partager le gâteau, rester intouchable et s’immiscer dans les affaires de l’état éternellement ? Quand le président Azali vient bousculer les règles du jeu, tous sont devenus fous et enragés. Ne se voient pas des vices présidents, des gouverneurs et des présidents à tour de rôle (même sans les moindres préalables ni une obligation de résultat). Certains se voient déjà aux placards de Dahwadju avant que leurs dossiers ne soient pas levés. Autres préfèrent s’allier pour protection ou pour continuer à dilapider tout en semant le « fitna » dans la haute sphère. Une poignée de minorités des hauts cadres pensent qu’avec cette méthode de gouvernance, Azali arrivera à concrétiser son projet de vouloir transformer les Comores en un pays émergent d’ici 2030. Oui une minorité, je dis bien. C’est juste les nouveaux venus qui croient. Pas tous aussi. Il faut avoir une conviction. Oui moi aussi je le crois, donc, je suis convaincu.
« Et si l’on se réveille ? »
Par contre fort est de constater que la population en a marre d’aller dans des élections à tout moment pour rien. Des élections qui se transforment en concours de recrutement dont les gagnants n’ont pas de compte à rendre aux électeurs. D’autres hauts cadres qui privilégiaient le service public à leurs familles et proches ou de mêmes villages n’osent affronter les électeurs des villages voisins. Donc la jeunesse du milieu rural est maîtresse de leurs sorts. Et cette fois ci nous votons le candidat Azali pour espérer le changement et non la mendicité. Tous ces paramètres sont l’origine d’une escalade qui se chuchote et qui se prépare dans les morales des uns et des autres et surtout ceux qui disent tous sauf Azali. Les partis d’opposition n’ont aucun programme ni un chantier de développement. Ils ont prôné l’abandon des chantiers déjà en route.
« L’engagement des indécis »
Alors pourquoi des aliénés pareils, on perd notre temps à les élire ? Pour ceux qui nous chantent 2021, dites à eux, que la vie ne se résume pas à des élections. On veut entendre développement et fruit de celles-ci et non à refaire encore. Pitié ! Les partis d’opposition qui s’enchainent, prônent pour l’immunité des leur passé amer. Beaucoup des milliards que ces groupes des mafieux ont volatilisés. Leur seule solution pour échappatoire est de se serrer les coudes pour empêcher Azali d’aller jusqu’au bout des certains dossier humiliants et suicidaires. Ce qui est alarmant et contradictoire dans tout ça, est de voir certains cadres de la CRC et autres, disons de la mouvance, jouer contre leur camp. Au lieu de se serrer les mains comme l’opposition et battre campagne ensemble certains croient déjà à la victoire et veulent se débarrasser des « intrus ».
« Sitti Farouata, candidate de la mouvance »
Comment expliquer la stratégie de boycott de certains militants CRC qui veulent à tout prix écarter certains cadres de la mouvance présidentielle qui ont des électeurs et des personnes ressources avant mêmes la réussite ? Quand je remarque encore que certains responsables de la campagne ne disent aucun mot sur la candidature de gouverneur de madame Sitti Farouata Mhoudine tout me laisse flottant. Et des questions se promènent dans mon esprit. A qui profite ce silence assassin ? Si Azali croit comme moi à l’émergence 2030, il est temps de ménager ses fidèles et les rappeler a l’ordre. Gagner ces élections au premier tour sans heurt ni bain de sang, c’est vraiment possible même si difficile, osons-le. Azali doit rappeler à la direction de campagne et aux structures régionales de campagne qu’on vote un président et un gouverneur. Certains secrétaires préfectoraux n’ont jamais prononcé aucun mot de nos candidats au gouverneur. Il est vraiment temps que ces personnes prennent leurs responsabilités. NB : Candidat au présidentielle, Azali Assoumani Candidat au gouverneur : Sitti Farouata Mhoudine à Ngazidja.
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