Une conscience coupable n’a pas besoin d’un accusateur. Dans l’opération charcuterie Sambi et son destin aux mains des tyrans, c'est-à-dire le châtiment que le pouvoir en place lui fait subir, il laisse présager une connivence. Ça pourrait être démentie ou clarifiée, mais le doute est aussi légitime. Fahmi et Azali devraient se connaitre dans ce dossier sépulcre. Ce n'est pas tout le temps que le silence est sage. Il est aussi coupable, surtout dans une situation pareille, où des voix idéales peuvent se rendre hautes pour empêcher un éther de s'implanter aux îles réputées de Paix.

Honoré par l’ancien président des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, en le nommant Ministre des affaires étrangères et homme inspiré de confiance, Fahmi Said Ibrahim… apparait en ce moment aux yeux du monde en mirage dans l’existence de son ancien mécène. Chef d’un petit parti politique, au nom du PEC (Parti pour l’Entente des Comores), Fahmi S.I s’est vu offrir un escarbot pour la cime, donc investi candidat aux dernières présidentielles des Comores du plus grand parti politique du pays. Fahmi Said Ibrahim, ministre des affaires étrangères de Sambi à l’ère de la citoyenneté économique deal écornant la vie de son ancien philanthrope. Au sujet du supplice que subit son ancien guide, le silence de Fahmi S.I raisonne plus fort qu’un bruit d'un obus.

Donc au centre des interrogations, on se trouve, suite au silence de Me Fahmi Said Ibrahim, un avocat de grand renomme, un politicien du moment, qui jurait par ses nobles aïeux… Face au danger de mort dans lequel Ahmed Abdallah Sambi se trouve,  son  silence est une arme de plus, pour que le pouvoir tyrannique détruise le Mollah. L’homme honoré et soutenu par l’homme, serait le premier défenseur ou assistant de l’homme. Le climat mérite l'accouchement de son encre, l’œuvre de son cerveau et sa lucidité. Oui c'est bien l’enturbanné qui l’a couvé pendant une importante période de sa vie, notamment politique.

Avec ce silence d’église que le candidat du parti Juwa aux dernières présidentielles, adopte face à cette situation, l’opinion doute de sa caution. Celle pour mettre fin au souffle de cet homme dont l’existence fait fric et fait titres aux sorciers politiques et judiciaires des Comores. Des arguments ne tenant pas debout… « Je ne suis pas prêt à faire opposition avec Mamadou et Mouigni qui m’ont volé la victoire et qui ne sont pas honnêtes ». Et en ce moment ? Et le 24 mars 2019, il s'est passé quoi ? Et pourtant reconnaître une légitimité bâtarde du colonel Azali comme président. Mais dans quelle opposition que Fahmi se trouve-il aujourd’hui avec son silence radio ? Sinon sera-t-il parmi les heureux du climat actuel ? 

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

Retour à l'accueil