A.ABDALLAH SAMBI, LA PROIE D’UNE TYRANNIE
06 juin 2020Dans les caisses de l’Etat comorien, le colonel a pris 40 millions de fc. Ce n’est pas pour payer les fonctionnaires ni réhabiliter le Lycée de Moroni, mais un pour boire de son magistrat. Le colonel preneur d’otage du petit archipel, a enfoncé cette somme dans la poche d’un de ses subordonnés hommes aux cols blancs du palais afin de claustrer A.A. Sambi. Sans justice ni preuves tangibles, Sambi se voit en prison. Victime de son propre succès, l’enturbanné dont un grand nombre des comoriens sont suspendus à son apex, fait peur au club tyrannique en place aux Comores. Et pour l’étouffer, le procureur Ahmed Abdou est chargé de réaliser le sale boulot.
« Cœurs d’acier pour scinder l’ancien Raïs »
A.A Sambi que le Heinrich Himmler du Nazi comorien Mr Houmed Msaidié a abêti en le comparant à un zébu (n’fulwambe), n’est autre qu’un humain, un comorien, un politique, un prédicateur religieux, un ancien chef d’Etat. Cette faribole est la marque déposée des hommes et femmes de la tyrannie actuelle aux Comores, dont la notion humaine n’a pas de sens dans leurs cœurs. Ce club des insoucieux de la base au sommet, rend la vie des comoriens très compliquée au jour le jour. Sans cœur, sans foi ni loi, cette bande se promet de remplir sa mission, qui est cramer les Comores.
« La communauté internationale et son silence complice »
Tellement souffrant, Ahmed Abdallah Sambi, voit sa santé s’empirer chaque lever du soleil. Privé de ses droits, l’ancien chef d’Etat comorien est brutalisé. Tout cela au su de la communauté internationale, présent sous les murs comoriens. Encore une fois, de complicité, j’accuse la communauté internationale, présente actuellement aux Comores, quant à la séquestration d’Ahmed Abdallah Sambi. Cette communauté qui devrait se pencher sur les droits humains, sur la sécurité du peuple du sol sur lequel, elle se trouve. Le cas Sambi, qui est injustement reclus, n’est pas chose dissimulée chez cette communauté.
« Deux ans d’injustice »
C’était le 19 Mai 2018, que par la note du Secrétaire général du ministère de l’intérieur Mr Said Abdou Djaé a placé l’ancien chef d’Etat comorien A.A.SAmbi en prison, sous prétexte de trouble à l’ordre public. Détention abusive, qui se traduit en violation des droits humains. Tout cela a bénéficié de l’œuvre des hommes sans cœurs d’humains, qui monnayaient la vie de l’homme, la paix et la securité d’un pays pour des postes. L’ignominieux acte du député Dhoihir Dhulkamali, illustre le cas. Car pour avoir fourni un rapport parlementaire criminel, il est promis le poste d’ambassadeur des Comores à Paris.
« Député Dhoulkamal, le boucher sans scrupule »
Dans ce rapport égorgeur de Dhulkamali, à la page 4, il est mentionné « Des personnalités étrangères concernées à titre divers par le dossier y figurent également. » Et pourtant aucun suite ni mandat ni mention pouvant impliquer ces personnalités et même des inconnus… les comoriens n’ont depuis entendu parler de cette scène. En tout cas, quels que soient les sentiments des uns et des autres, même si sans vouloir ou pouvoir le prononcer, un grand monde des comoriens, sait très bien que l’ancien chef d’Etat comorien Ahmed Abdallah Sambi est victime. L’avarice, l’aversion, la haine… sont les outils mis en place pour examiner son cas.
Said Ahmed Said Yassine
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