Dans le manoir de la terreur, ça commence à bouillonner. Le pouvoir souffre à son intérieur. La fièvre monte en puissance d’une façon aussi brutale chez ceux qui avaient des maux et pendant longtemps asymptomatiques. Ici on ne parle pas de covid-19, même toujours dans le déni. C’est la coulisse du pouvoir qui est accouché en mots. Ceux de l’affaire Lica et les passeports signés et vendus depuis 2014, qui a remplacé Golph Holding, affaire Socova, affaire Hamnduli, la jeune affaire d’Armada et ses farces, l’affaire des blocs de pétrole, causant la mort des patriotes, le faux rapport parlementaire, les assassinats en culbute sans justice aucune, mais juste pour un effusion de sang religieuse, la liberticide… tous commencent à faire effets. Donc les acteurs de ces scènes sépulcrales commencent à dégager des symptômes terrifiants. Cela après avoir eu conscience que le démon idéal de 2021, va bientôt se réveiller.

« Les techniciens du chaos »

Certains sont aussi conscients de l’éventuel procès et sa pesanteur née du mauvais traitement du peuple par leur pouvoir d’échafaud. Même s’ils font semblant de tenir bon, mais la peur secoue leur bien-être. Infects qu’ils soient mais effrayés sont-ils. Comme Hitler avait ses hommes qui charmaient sa puissance, en l’occurrence, Carl Schmitt, Jünger, Heidegger…, à peine un siècle après, Azali a les siens. Pas uniquement les militaires Nazi qui faisaient la terreur du fascisme hitlérien, mais des hommes de sciences aussi. Exemple les trois personnes précitées parmi le cerceau du régime nazi. Dommage qu’aux Comores des jeunes prennent l’image des ces hommes, sous la tyrannie qui essore ce petit archipel. Peut-on comparer la dictature allemande des années 40 à celle des Comores aujourd’hui ? Non, elles sont inégalables. Mais fatale dans un pays nourri par le biberon de la solidarité, l’amour, la tolérance et la fraternité.

« Un naufrage indéniable »

A Paris, ça sonne, Paris prétend à annihiler. De même à Paris la résiliation peut être faite n’importe quand et n’importe comment. Paris peut lâcher, après évaluation. Sonné, il se pourrait et le Vaisseau de la terreur vacille en pleine tempête. Et l’équipage panique. Leur choix ne s’impose pas, sinon dès l’aube, ils auraient quitté le manoir de Befuni qui à toute vitesse se dirige droit à l’iceberg. Ce qui semble un secret pour un monde et pourtant su par presque tout le monde, donc un secret de polichinelle, l’harassement de l’homme du castel. Le colonel est accablé. Sa morale fait affale de désespoir et ça pète dans les quatre mûrs de Befuni. Des grondements, des représailles… le colonel brutalise avec tracas ses collaborateurs. Certains de ces derniers cherchent un issu de secours en vaine.

« Les artisans de mal »

Nous savons très que la motivation de certains conçus proches de l’homme au pouvoir surnaturel… de quitter le manoir, n’est autre que le fait d’être malmenés et humiliés au sein de ce mécanisme. Le DG Mr Idaroussi Hamadi, qui en quelque sorte est le premier ministre du pouvoir en place, l’argentier du pouvoir Said Ali Chayhane font la pluie et le beau temps… dans le navire de supplice. Ils choisissent la voie d’humiliation, donc amoindrissent et houspillent les leurs. Si Mlipva a demandé être nommé ambassadeur des Comores à Paris, ce n’est pas anodin. C’est de fuir l’œil de Moscou dans le gentilhommière qui fait des navettes entre les hommes de la Cour. Certains, commencent à demander à leurs proches de leur trouver un hébergement… pour des soi-disant vacances. Seuls les inconscients comme Moustadrane profitent l'air pur. 

« Vers l’iceberg, le manoir »

Le bateau commence à couler. Forte et la brise qui se confirme par les uns et les autres. Une des preuves, l’éclipse des lieutenants du pouvoir. Ces jeunes ont déserté les réseaux sociaux, ce tremplin menant le colonel à la cime… Et dans ces réseaux, ils demeuraient pendant quelques temps. Même si avec arrogance, ils sont conscients que le tour ne sera pas joué à leur faveur car aussi, ils l’ont mal joué. Certains qui prétendraient avoir un atterrissage en occident risquent le crash. La fin de la dictature s’annonce, et les maladies dans les fonds des uns se réveillent. Paris qui a compris, comprend aussi. Ces heures-ci, on n’est plus à la rue Solferino. Les barons de la tyrannie sont conscients depuis et donc gagnés par les convulsions.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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