Le pouvoir est contesté, donc illégal. Mais cela n’empêche d’apprécier l'homme et son savoir-faire. Les exceptions sont aussi à parler. Comme il y a des cas particuliers, il y a aussi des hommes singuliers dans un ensemble. C’est donc le cas d’un ministre au parcours atypique. Moindjié Mohamed Moussa, un des hommes de caractère. Même si volontiers, il reste dans l’ombre des dissimulés. Et j’ose dire rare… dans le gouvernement Azali, est un homme dont la masse interroge suivant sa situation sur le terrain. Actuel ministre de l’éducation nationale du gouvernement Azali, Mohamed Moussa Moindjié n’est pas un prêtre qui prêche dans son église ni un imam dans sa mosquée. Il est seulement d’une carrière opposée du socle où il se situe… La biographie est pour ceux qui se réservent cette tâche, sinon l’anormalité du parcours de l’homme fait un stimulus.

Ce spécialiste en liquides et des fluides, donc pétrole, est diplômé de l’Institut français du Pétrole et de l’Université de Lille I – France. Sans doute, il a franchi des étapes, des pentes et des collines… en matière de parcours. De même économiste, Mohamed Moussa Moindjié, a acquis une expérience professionnelle en économie appliquée à l’industrie pétrolière et gazière. C’était entre 2006-2009, qu’il a été chargé de cours en économie industrielle à l’Université des Comores. Trois ans, donc de transfère de compétence. C’est ce qui lui a valu la proximité avec le milieu de l’enseignement on peut dire. Il y a un an, il est donc nommé ministre de l’éducation nationale, de l'enseignement et de la recherche scientifique. C’est précisément depuis le 13 juin 2019. Secteur grièvement blessé. Là, on parle d’ici et maintenant. Pour l’éducation nationale, et l’urgence qui devrait être répondue.

« Un travail salutaire »

Ici il s’agit de l'enseignement en ligne qui sans doute a nécessité beaucoup de temps. Un travail de poids, de taille. Donc un travail salutaire. C’est le moment où une succession de formation a été suivie par la famille de l’enseignement pour s’adapter à la plate-forme et pour le télé-enseignement. Pas tous bien sûr mais Moindjié a pu couronner une lourde tâche. Les cours en ligne étaient d’une prouesse à saluer. C’est après que cet expert longtemps dans l’ombre a accompagné Comores Télécom, comme technicien pour la mise en place et la pérennisation de cette plate-forme éducative. Une des rares personnes faisant que la SCHC, ne rend pas l’âme ces heures-ci, malgré les douleurs qu’elle subit. Et quand on parle du technocrate, on parle aussi de ce technicien de haut niveau. Mohamed M.Moindjié a servi en qualité d’expert national, assistant PME-PMI au Centre d’Appui au Secteur Privé. Que ca se sache que le CASP est un projet initié et financé par le Programme des Nations Unies.

Et pourtant ce n’est pas un accident de parcours. C’est aussi à travers les conférences avec les experts internationaux, que Moindjié a amélioré son expérience professionnelle. Et si l’on n’échoue pas avec cet homme ? Et si l’éducation nationale émerge grâce à l’expérience et au savoir de cet homme au parcours exceptionnel ? Tout le monde est convaincu que l’éducation nationale… et l’enseignement sont malades. Mais gravement malades. Malgré le désamour d’un grand nombre des comoriens au pouvoir en place, Moindjié est un de ses membres qui ont su mettre une expérience au sein du domaine confié. Les cours à distances, autrement le télé-enseignement pendant la période que les Comores ont senti les dards du Covid-19, montre sans doute que si on veut on peut. Cet ancien responsable des études technico-économiques et coordonateur des projets d’investissement et leur exécution, Mondjié, est un apprenti politique. Candidat malheureux comme vice-président du candidat Hamidou Bourhnae, Moindjié tresse désormais politique et technicité.

« Vie publique, mais l’homme est toujours debout … »

C’était au debut des années 90, que Moindjié a crée de l'association Union pour la Promotion des Cadres Comoriens (UPC). Et tout de suite, choisi président de ce collectif. Pendant la crise séparatiste d’Anjouan, on se rappelle qu’il était Secrétaire Général du Mouvement Comorien pour la Réconciliation Nationale (MCRN) dont Said Hassane Said Hachim en a été le Président fondateur. Ainsi créateur de l’association Avant les Comores qui a évolué en parti politique, le Mouvement Républicain des Comores, donc un politicien attrapé par le temps. Cet homme qui ne cède jamais à la division, peut être un porteur de remède à l’éducation et l’enseignement, presque inexistants, domaines qu’il est confié.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

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