IDI BOINA, UN ICÔNE A DÉMOLIR PAR AZALI ET SES AUXILIAIRES
10 août 2020
Par Said Yassine Said Ahmed
Quand un Etat est dirigé par des ingrats, quand un pouvoir est caractérisé par l’improbité les vols, les théories du complot… c’est bien le peuple qui paie les dégâts. Colonel Azali et son régime, sont tous sauf positifs. Plusieurs cas l'affirment. Par exemple : le cas de l’ancien chef d’Etat comorien A.A. Sambi, de H.Karihila, de Djaffar Ahmed Said… et j’en passe. Mais d’abord, nous devons savoir que colonel Azali, reconnait les biens et y répond par le mal, voire même la cruauté. Dès que le réveil a sonné pour le parcours épineux du colonel Azali, Idi Boina s’est montré disponible. Mais il n’a pas tardé de payer cher. C’est bien le prix de son importance, son soutien et son secours envers l’homme qui ne supporte pas les valeurs humaines, qui reconnait les biens et qui les paie par le supplice.
« Le jalon »
Homme politique qu’il est Idi Boina doit avoir un biographe. Mais parler d’un grand homme, c’est rendre accessible à sa vitrine. C’est pour cela qu’ici qu’on parle d’Idi Boina, un des prisonniers les plus historiques des Comores, une des victimes de luxe du colonel Azali et son équipe. Si jeune après ses études, Idi Boina, se façonne homme politique. S’il y a ceux qui se forcent à oublier, ici on est en permanence de se rappeler. C’était donc dans le parti Mzingara de l’ancien ministre Said Said Hamadi, alias Leguéra que le jeune Idi Boina débutait par être SG adjoint de ce parti en France. Et Mohamed Taki est au pouvoir, sa jeunesse garnie de talent fut marquée dans le bureau politique du (Rassemblement National pour le Développement) RND, parti sous la présidence du feu Ali Bazi Sélim.
« I.Boina avec la crème…, Azali rumine son amertume »
Forgé par des grandes figures politiques des Comores tels que Mtara Maécha, Mikidash Abdourahim…, I.Boina n’est pas un nouveau né de la politique Comorienne. Rupture, ce jeune est vite sur les bancs de l’opposition dans les ailles des sieurs Abass Djoussouf, S.A. Kéamal, Mouzawar Abdallah… avec respect et attention. Idi Boina, pourrait être victime d’un fiel. Azali est loin d’oublier les maux nés d’une franchise. On parle de 2002, lors des présidentielles qui opposaient S.A.Kémal, M.Mradabi et Azali. Idi Boina représentait l’opposition à la Ceni. Il a empêché les magouilles du clan Azali, en refusant les dessous des tables. La communauté internationale qui n’a jamais été un souffle pour les comoriens validait Azali comme élu contre Mradabi et Kamal. Trois magistrats internationaux : OIF, ligue Arabe et UA… ont débarqué avec l'appuie d'un magistrat de chaque ile pour ce boulot.
« Idi au secours de la CRC agonisante »
Azali, un personnage mystérieux, rancunier et bu par l’ingratitude, fait plusieurs victimes. Ici l’homme politique. On est en 2016, l’ébullition d’une période électorale. Lorsque le parti CRC était agonisant dans le Mbadjini, notamment Nguongwe, Mr Belou n’a vu autre solution que de s’approcher à Idi Boina. A Paris, Belou a rencontré son futur prisonnier. N’est-ce pas cet enfant d’Itsahidi, qui a rassemblé les éléments utiles dans le sud ? C’était quand certains enfants de Mbajdjini ont quitté la CRC pour Mamadou qui sonnait victorieux. Et ces anciens CRC n’ont pas fait long feu chez Mamadou. A nouveau sur leurs podiums chez Azali… Idi Boina est rentré à Moroni, se sacrifiait jusque son sang… pour le pouvoir d’Azali. Idi ne s’est pas focalisé sur Mbadjini, mais sur c’était à l’échelle national.
« Un poison dit Chayhannage »
Le non respect de parole est une marque déposée d’Azali. Alors c’étaient la région de Mbadjini, la ville de Mohoro ou leur enfant Idi Boina, auxquels colonel Azali a fait subir le dindon de la farce ? « Idi Boina sera mon ministre de cette région, car je reconnais tout bien et efforts envers moi et pour mon obtention du pouvoir… » Disait le colonel Azali aux mohorois. Elever un grand bébé n’est pas du tout facile. Même si le président est cruel mais le chayhannage du pouvoir CRC et francs-tireurs, ont détruit et le pays et son paysage sociopolitique. La parure, Idi Boina l’a obtenue d’Azali. « hafuliwa shepamkono sha wamuunga ». Foutre Idi en prison pour sécher les larmes de S.A. Chayhane, Azali est un papa poule. Idi Boina est victime des caprices et de l’incompétence de S.A. Chayhane, ainsi que de l’ingratitude et de la cruauté de l’homme au sommet, colonel Azali. « ndowa hui Fezinda, inya mrdwawa ngalawa ». Le courage de l’homme est là.
« Les vraies fausses causes d’un emprisonnement »
Prétextait pour réclusion dans le sinistre cachot de Dawedju, comme quoi Idi Boina, l’enfant d’Itsahidi était impliqué dans une affaire de la main coupée de l’Adjudant Ali Radjab, qui collaborait avec ses bourreaux. Les hommes du palais de Mbuzini n’ayant trouvé aucune preuve pour inculper Idi Boina… le mensonge se lisait. Ce sont les caprices de l’enfant Chayhane… lui qui faisait ses yeux d’un écolier devant le père qui le défend une fois en différend avec ses amis dans la cour de l’école. « Je ne vends pas… ». Passons car les couloirs ont eux-aussi des oreilles. Et dans cet épisode, la mauvaise foi de l’homme mauvais de la cour, Oussoufa Belou pèse lourd. Idi Boina à peine quitter le Moroni2, alias Dawedju, sinistre cachot équivalent du camp Boiro, a retourné les siens pour le combat pour la libération des Comores aux mains des insoucieux.
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