D'eux, nous devons nous rappeler aussi. A eux, nous devons penser aussi. Ils s'appellent Zainou de Ntsaweni et Sakani de Dimadju. Ceux, qui devraient aussi bénéficier de larmes et de reconnaissance toutes nôtres. Ceux, par le régime tortionnaire, qui sont désignés metteurs de désordre, donc incitateurs à l'éclatement de l'Etat. C’est ainsi que la tentative de transfert de distinctif par ce même pouvoir veut se faire. Et pourtant dénoncer cette dictature n’est pas couteux u peuple que la pratiquer. Cette tyrannie, sait que son plan est connu par tout le monde. Cette tyrannie qui détient le monopole de géhenne au peuple veut aussi priver les citoyens normaux du droit de dénoncer ce monopole. Et Sakani et Zainou, pas forcément qu’ils demeurent dans une connaissance nôtre. Sinon parler d’eux… c’est la bonne cause qui oblige.

Sinon, nous connaissons ce qu'ils subissent et ce qu’ils combattent; l'injustice. Sinon, nous connaissons ceux qu'ils leur font subir cela, « les khmers rouges comoriens. ». Si réclamer un Etat de droit est une incitation à la haine et au trouble à l’ordre public, nous sommes nombreux comme ces hommes et femmes ; ces innocents et qui obtenons le statut d'incitateurs au désordre. Si dire "libérez Sambi et tuez-moi" est un pécher, tout se confirme dans ce régime qui soupçonne tous et qui a peur de tous même de son ombre. Sabikia, cette femme, qui comme les précédents sont trahis par l’éther et l’ombre…, fait preuve de bravoure. On aimerait bien voir les femmes qui prétendent remplir les chaises tournantes, les coussins… dans les bureaux pendant et après cette dictature, les voir elles aussi, allumer ne serait ce qu’une mèche pour le boulevard de la liberté du peuple comorien mais hélas. En tout cas dans le cachot que ces innocents se trouvent, c’est une lueur… malgré les grisailles. Et là, j’accuse les canards en bois qui gâtent des vies.

« Chomoni, une des villes leaders »

On parle des personnes, mais aussi des cités. Donc des cités héroïnes qui donnent de force à l’histoire du pays. La ville de Chomoni dans le Washili fait preuve de résistance et de résolution. Chomoni défend des valeurs, celles de nos Comores léguées par ses bâtisseurs. Une ville du pays et de la région tous pris en otage par le pouvoir « des Khmers rouges comoriens » et de son Pol-pote. Les Gungu simultanés organisés et maintenus presque tous les jours par les femmes pleines de bravoure sillonnant cette ville avec des pilonnes à la main, font aussi afflictions à ce régime qui se repose au bout des fusils. Sans doute, cet un régime coupable, et malgré sa culpabilité, qui récidive. Ce Mercredi 13 janvier 2021, l’une des imposantes localités de Washili, en tout cas la ville de Chomoni, reprend le chemin de l’indignation légitime. Ce « Gungu » aux allures de carnaval diurne… est une contribution à la chute de la dictature. Et cela pèse dans le fond des tortionnaires. Sur le front de ces femmes actives, se lisait la détermination et l’irréductibilité.

Et on peut aussi mettre de surligneur sous ce passage dans l’histoire pour que ça reste aussi indélébile. Donc immortaliser ces instants d’indignations et l’œuvre de cette ville face à la dictature racornissante. Cette ville qui a défié Fe-zinda n’a aucune obstruction de défier la dictature du colonel Assoumani et ses  instruments de répression.  Donc ses agents de renseignements, ses tourmenteurs… Des vues ont interpelé dans la foule qui charmait les rues de Chomoni, une femme âgée d’au moins quatre vingt ans, devant une banderole brandie, et sur laquelle la mention « Daula yahaki, Azali nalawe ». C’est bien larmoyant de vivre la resistance de cette femme âgée, qui même avait lutté contre la fatigue de marcher, avec la preuve selon laquelle « Tsihisa ze’nfia sha ntsu kaantsi ». Tellement la tyrannie fait mal aux Comores… les humains de bonne conscience n’ont pas sommeils. Et de partout, cette tyrannie est rejetée comme une peste… c’est ce qui engendre son enfièvrement…

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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