COMORES, COVID-19, VARIANT 501.V2 ET L’OISIVITE DE L’HEMICYCLE
31 janv. 2021/image%2F1385848%2F20210201%2Fob_9f0809_maxresdefault.jpg)
L’Assemblée azalienne s’immobilisait, d’octobre à décembre 2020 pour 33 textes de loi. Cet anthracite a sans doute réjouit le président de cette assemblée Moustadrane Abdou, bien hanté par la vie de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. Mais où sont ces députés en cette période où les comoriens ont besoin de leurs voix ? Maintenant on ne voit, ni on entend aucun député… pour la lutte contre la calamité planétaire qui martyrise les Comores. Comme des citoyens communs, ils sont tous en hibernation. Qu’est-ce qui peut stimuler une session extraordinaire, si ce n’est pas une situation calamiteuse comme celle que traversent les Comores aujourd’hui ? Le président nommé, de cette institution devrait mobiliser cette machine.
Dans le journal gouvernemental Alwatwan paru le 31/12/2020, on a lu dans un article ce passage :« Le patron du parlement a énuméré certaines lois adoptées. Il s’agit de “la loi des finances 2021. qui va permettre au pays de surmonter les conséquences négatives de la crise sanitaire de la Covid-19 sur l’économie du pays et sur les conditions de vie de la population. ». Ca attend quoi ? Mais en réalité à hauteur de quelle somme ? N’est-il pas temps que ce fond soit débloqué pour aborder les différents problèmes que traverse le peuple comorien aujourd’hui au milieu de la pandémie du variant 501.V2 ? Les Comores ne fonctionnent pas uniquement manifestations et interdire ces manifestations par des lois votées à l’Assemblée donnant le plein pouvoir aux forces de l’ordre à marcher sur les libertés et les droits humains.
« Il faut un budget spécial covid-19 »
Donc, qu’un budget soit voté par cette assemblée à afin de faire face à cette calamité… donc renforcer, accompagner les médecins, ajouter des réanimateurs au lieu de un seul réanimateur à l’hôpital de Samba…, équiper les hôpitaux avec les moyens qu’il faut ; oxygènes, masques, appareils respiratoire, indemnité des agents de la santé livrés à cette maladie à Samba sans aucun soutien du pouvoir, sécurités… que sais-je encore. Si l’on veut comprendre ce qui est évoqué dans l’une des lois voté à l’assemblée azalienne dans laquelle est évoquée le covid-19, si uniquement l’administration, l’économie, donc d’après covid-19… et non la santé et comment affronter cette pandémie. Le secteur de la santé proprement n’a jamais été évoquée, en tout cas de ce qui est rendu public par cette assemblée azalienne.
Donc cette institution costume taillé sur mesure, doit bouger, celle qui n’est pas sans savoir d’où sont tirés les 100.000 € pour extrader Bobosha, moment où des hommes et des femmes, des dizaines des personnes meurent chaque jour avec des problèmes de respiration, donc faute de manque d’appareils respiratoires. Aux Comores le covid-19, serait vaincu si les forces s’unissent. Oui ces députés très bien la somme louée pour extrader Bobosha car cela sera enregistré dans la dette intérieure du pays, et que chacun des comoriens est redevable de cet argent… L’heure est à la prise de conscience. Demander au secours et la solidarité ne doit pas être uniquement buccale puis de l’autre coté mener des actes belousées. C’est-à-dire sans cœur ni foi. Le département de la santé qui n’a jamais été une priorité à l’hémicycle doit quand même connaitre de crédit en ce moment. L’heure est grave.
Said Yassine Said Ahmed
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