Cette variante de Covid qui abat l’île comorienne de Moheli, s’installe aux Comores depuis quelques semaines. Par laxisme et inadvertance, par démission à l’humanisme et au patriotisme, par une pensée qui ne vire que vers l’argent, le pouvoir et les coups-bas, le gouvernement en place a laissé la situation se détériorer. Donc tout doit disparaitre comme si tout le monde dépend de ce pouvoir, comme si tout le monde lui vide les poches y tirer la sueur du peuple. Aux concitoyens, frères et sœurs comoriens, surtout des autres îles où la situation n’est pas encore affolante et pourtant la variante s’y trouve, protégez-vous… pour vous sauver et sauver de vie. Il y a quelques heurs, quelques membres du Comité scientifique de la Coordination chargée de la gestion du covid-19 ont été testés positifs aux variantes du coronavirus, donc des cas avérés. Ils se trouvaient dans un avion de la compagnie Int’Air Îles en provenance de Moheli pour Ngazidja, ausii bien plein. Ils se rajoutent à ceux qui sont à Samba, parmi lesquels… des venant de l’île de Moheli de même.

Colonel Assoumani a crié la permission des festivités, des « mashuhuli, dayra, rumbu, des bals des jeunes… lui d’ailleurs qui n’avait jamais mis en stand-by ses virées « N » et ses youyou. La preuve s’est tracée ce vendre 08/01/2021 à Maweni dans le Dimani. Moheli enterre les leurs, des comoriens et le gouvernement en pleine danse, tapage, fou-rire, et des tirages. L’histoire des cadavres qui se cumulent et dont certains commencent à abandonner le complet, parce que l’agent qui devrait donner autorisation à la Cosep… se recelait et était injoignable au téléphone, est inhumaine. Que les comoriens ne tombent pas dans les pièges de ce pouvoir de désirer l’anéantissement d’une grande partie de la population… pour un effectif prescrit. Que ce qui se passe à l’île comorienne de Moheli, nous apprenne tous. De Moheli à Ngazidja n’est pas loin que Moheli et Afrique du Sud. Et pourtant, la maladie a traversé des océans et des océans pour abattre cette petite île, nôtre.

Moment où les comoriens de tous bords font des larmes de crocodiles venant des cœurs à cause de la souffrance des nôtres de Moheli, Mohamed Abdou, les homes de mascotte et l’outils rouillant la nation installé à Beit-salam se motivent des arrestations, des complots, des procès, des auditions, des emprisonnements, des gade à vue… et même y mettre des femmes qui n’ont rien à avoir avec… mais pour torturer les leurs et transvaser la peur de leur camp à celui du peuple digne. A Ngazidja,  quand colonel Asoumani a par sa bouche crié mashuhuli, les wangazidja ont, en grand nombre applaudi, lui qui savait la dangerosité de cette variante, mais avec ce pouvoir qui croit trop en l’argent qu’à Dieu et qui chosifie l’humain.  Ngazidja et Anjouan, sauvez-vous pour sauver les vies de vos entourages,... car la variante sillonne l’archipel. Tous, solidarité avec l’île comorienne de Moheli, que Dieu épargne les Comores de ce fléau dévastatrice.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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